Au micro de Bernard Montiel sur RFM, la chanteuse décrit le sentiment de puissance que lui fait ressentir cette nouvelle maternité : «Je n’ai jamais aussi peu dormi mais j’ai l’impression que je peux tout faire. Je trouve toujours la force de faire les choses.“
Interrogée sur ce qu’elle a ressenti après son accouchement, elle a également confié : «J’ai évidemment eu un moment où j’ai eu beaucoup de mal à gérer mes émotions car j’étais à la fois la femme la plus heureuse du monde et j’avais une forme de tristesse assez inexplicable.“Dans La Provence, elle s’est aussi confiée sur la grossesse qui n’a pas eu lieu”une expérience rose bonbon« .
“Nous sommes censés n’être que du bonheur.”
Elle poursuit : «on parle plus de tout ça, on en parle beaucoup plus, on a un meilleur accompagnement d’un point de vue médical. Mais il y a toujours de la culpabilité à ressentir cette tristesse à ce moment de votre vie. Dans les contes de fées, sur Instagram, ça ne se passe pas comme ça. Nous sommes censés n’être que du bonheur, des sourires et tomber instantanément amoureux de notre progéniture, la réalité est que ce n’est pas le cas pour tout le monde et ce n’est pas grave.
Des mots importants pour reconnaître les difficultés que vivent de nombreuses mères. En France, une femme sur six présente des symptômes de dépression post-partum, un peu plus d’un quart des femmes présentent des symptômes d’anxiété et un peu plus d’une femme sur vingt déclare avoir des pensées suicidaires, selon les chiffres de la Santé. publique France à partir de mars 2021.
Interviewé dans La Provence, Michel Dugnat, pédopsychiatre et psychiatre, praticien hospitalier responsable de l’unité d’hospitalisation mixte parents-enfants du service de psychiatrie Sainte-Marguerite à Marseille explique : « Le baby blues touche la moitié des jeunes mamans. La dépression post-partum survient généralement au cours des douze premiers mois suivant l’accouchement, lorsque l’inconfort dure plus d’un mois.« .