Calogero surprend avec

Il y a aussi la chanson X qui évoque l’échec scolaire. Cela parle-t-il de votre propre histoire ?

Je n’ai pas de bons souvenirs de ma scolarité. J’étais clairement en échec scolaire. Je ne faisais aucun effort. J’ai préféré entrer immédiatement dans la vie d’adulte, en tant que musicien, et me battre pour tenter de réussir. Avec la musique, j’ai trouvé un chemin parallèle. Alors oui, cette chanson, c’est mon histoire mais pas seulement. Elle donne de l’espoir à des enfants qui ne réussissent pas forcément bien à l’école mais qui vont faire quelque chose de leur vie. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas dix sur dix à l’école qu’on ne peut pas devenir quelqu’un de bien plus tard.

Pour vous, la musique a-t-elle toujours été une évidence ?

Non pas du tout. Au départ, je voulais être ébéniste. Ensuite, mon père nous a offert un petit orgue que nous avons installé dans la maison. Nous avons commencé à jouer là-bas et avons appris à faire de la musique. Très tôt, j’ai su que je voulais être musicien.

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Comment s’est déroulée cette envie d’en faire votre carrière dans votre famille ?

Annoncer à ses parents que l’on veut faire de la musique son métier n’est pas une chose facile car le métier d’artiste n’est pas perçu comme quelque chose de stable. Heureusement, j’ai toujours eu le soutien de ma famille. C’était un beau défi de prouver à mes parents que je pouvais vivre de cette passion. Mais c’était du travail !

Toujours dans la chanson Xvous mentionnez Diego Maradona. Pourquoi ce numéro 10 et pas un autre ?

J’aurais pu choisir Platini ou Zidane, c’est vrai. Mais il y a quelque chose qui me touche chez Diego Maradona. Il était gaucher et petit mais il a traversé tout le terrain, affronté des géants anglais ou allemands et a quand même réussi à marquer.

Vous partagez le titre In Harmony avec votre fille Nina. Était-ce important pour vous qu’elle participe à ce projet ?

Dans mon premier album solo, il y avait une chanson pour elle, Welcome. A la fin de cette chanson, on entendait le bruit de sa bouteille. Elle venait juste d’arriver à la maison. Des années plus tard, nous chantons ensemble sur ce dixième album. Il y a quelque chose de touchant dans cette chanson. C’est ma famille donc peut-être que je ne suis pas objectif. Mais quand je l’écoute, je le trouve joli.

Est-il vrai que X pourrait être votre dernier album ?

Ce n’est pas le dernier album mais c’est la fin d’un cycle et le début d’un autre. Je me dis qu’après 10 albums pop, peut-être que je prendrai une autre voie. Je ne pourrai jamais m’arrêter. Si j’arrête la musique, je meurs. Pour moi, c’est vital, cela fait partie de mon équilibre d’homme, et de père aussi.

Vous serez les 12 et 13 décembre à Forest National en Belgique (informations et réservations sur www.forest-national.be). Avez-vous un lien particulier avec notre pays ?

J’adore la Belgique. En fait, j’y ai enregistré tous mes albums. J’adore me promener à Bruxelles, près du Sablon ou des étangs d’Ixelles. J’ai hâte de rencontrer le public belge avec qui j’ai une relation forte, une vraie histoire. Pour moi, chaque concert est une rencontre, des retrouvailles, un repère pour moi mais aussi pour le public.

Vous parlez de transmission dans ce nouvel album. Souhaitez-vous devenir un jour coach en La voix ?

« Je ne pense pas que je serais très à l’aise dans cet exercice. Je préfère exercer mon métier de chanteur derrière mon micro, en studio et sur scène. Pour moi, faire La voixc’est aussi commencer, et je n’ai rien contre, une carrière d’animatrice de programmes télé. Et pour moi, les caméras m’ont toujours un peu dérangé. Je suis plutôt une personne discrète même si j’aime m’amuser sur scène.

Dans Pagny par Aelle livre de la fille de Florent Pagny, on vous retrouve aux côtés du chanteur en studio. Étiez-vous proche de lui lors de son combat contre le cancer ?

Florent est comme un grand frère pour moi. Il a été le premier à me confier Châtelet les Halles, la chanson que j’ai écrite pour lui. Je n’ai pas besoin de l’appeler tous les jours pour me sentir proche de lui. C’est quelqu’un que je trouve droit et honnête. Je lui demandais régulièrement des nouvelles avec modestie et respect et il me répondait toujours.

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Une comédie musicale en préparation

Un autre projet gère actuellement Calogero. Depuis dix ans, l’interprète deEn apesanteur travaille sur sa première comédie musicale qui n’est autre que l’adaptation du Comte de Monte-Cristoun roman d’Alexandre Dumas dont la version cinématographique avec Pierre Niney a connu un grand succès sur grand écran cette année. “Une fois par an, je vais voir une comédie musicale à Londres avec mes enfants. Et, à chaque fois que je suis dans la salle, je me dis : Un jour, j’en ferai un ! Il y a vingt ans, nous avons discuté de l’idée de faire la comédie musicale Le Comte de Monte-Cristo avec Florent Pagny mais ça n’a pas eu lieu. Il a fallu du temps pour que ça germe. »explique le chanteur qui en est désormais à l’écriture des thèmes musicaux de la comédie musicale. Il faudra cependant attendre 2027 pour voir le résultat sur scène.

Calogero surprend avec X, son 10ème album solo : Calogero surprend avec X, son 10ème album solo :
©Corée

« Ah oui ! Un lien privilégié avec le public belge. Ils m’ont adopté et je connais bien les Belges. Ils sont très créatifs.

 
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