une voix à effet papillon

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Sérieux et puissant. La voix de JessKa ressemble à celle de Tracy Chapman. Entre créations originales et reprises, la chanteuse a montré l’étendue de registre vocal et la diversité de son style. C’était le vendredi 26 avril au Golf Links Course de Belle Mare. La sortie du single « Trésor » est prévue pour le 2 mai.

Une décision, une multitude de répercussions. En écoutant, pour la première fois, cette voix grave et puissante en live, une réaction s’impose. Mais où était JessKa pendant tout ce temps ? Avec franchise, une heure avant de monter sur scène, le chanteur confie : « Je n’étais pas prêt, je manquais de maturité. Je n’avais jamais chanté professionnellement.

Vendredi, au Golf Links Course de Belle-Mare, c’était plus qu’une soirée de lancement pour cette nouvelle voix qui cherche sa place dans le paysage musical. « Cette soirée est symbolique : à 43 ans, c’est ma naissance, alors que tout le monde commence à 15-17 ans. Ce n’est jamais trop tard.”

Mère de deux enfants, une fille de presque 14 ans et un fils de 11 ans, la chanteuse JessKa, de son vrai nom Jessica Gopaul Vallet, confie : « J’ai réalisé que mes enfants ne m’appartiennent pas. Un jour, ils partiront. Quand j’ai réalisé cela, j’en ai pleuré. Puis elle en a discuté avec eux. En leur disant sans détour, “Je ne vais pas te laisser me bloquer.” Son objectif : vivre son rêve. Et par son exemple, inspirez-les.

Avant d’arriver à cette soirée de lancement qui s’est donnée les moyens d’être magique – avec une rivière en fond, des jeux de lumière sur les arbres donnant l’impression qu’ils bougent et un rideau de lumières feu d’artifice pour terminer, sans oublier les compétences techniques. d’Ichos Productions – JessKa a passé neuf ans en Afrique du . D’abord pour les études, puis pour le travail. Avant cela, elle a commencé à chanter très jeune dans une chorale. « Je suis une fille de l’Est, je suis née à Flacq. J’habite à Constance. Durant ces années de jeunesse, JessKa ne chantait que du gospel. En Afrique du Sud, avec des musiciens, ils montent un groupe qui fait des reprises. A son retour à Maurice en 2007, elle chante à l’hôtel Belle-Mare Plage lors « six à sept mois. C’était juste moi et ma guitare ». Jusqu’à ce qu’elle rencontre son mari. Mettre de côté ses activités de chant pour avoir deux enfants. Et gère l’agence événementielle Events by Bedouin, avec location de chapiteaux, sonorisation, lumières et feux d’artifice.

Pendant les années sans chanter, “J’étais malheureux”, dit-elle sans hésitation. Mais sa plume restait active. « Pour moi, tout commence par un poème. » Il y a un an et demi, “fin décembre, je dis à ma fille de m’aider à ranger mon placard”. Ils tombent sur une boîte rangée avec les chaussures, où l’artiste a conservé ses textes. Dans la boîte, il y avait aussi “toutes les petites cartes que mes enfants m’ont offertes pour la fête des mères, depuis l’école maternelle”. En creusant sous le tas, sa fille lui demande “C’est quoi tous ces papiers ?” Réponse de la mère, “ce sont toutes mes chansons depuis 1999”. La réaction de l’adolescent : « C’est une bonne chose que tu me l’aies dit. Si quelque chose t’était arrivé, j’aurais brûlé tous ces papiers.

Presque suffoquée, la mère n’ose imaginer la catastrophe. « Quoi, tu vas brûler mes chansons ? Ce n’est pas possible, c’est mon expérience. Sa fille lui dit : “Mais il n’y a que toi qui sais que ce sont des chansons.” Cette petite phrase pousse JessKa à s’entourer de musiciens. “Il m’a fallu trois à quatre mois pour démarrer.” Au départ, elle voulait uniquement enregistrer ses chansons pour « immortalisez-les pour mes enfants ». En travaillant avec des musiciens « Tout le monde me disait que ça ne pouvait pas s’arrêter là ». Conseils qu’elle a suivis.

Vendredi, JessKa a ouvert un monde plein de papillons. Il y en avait plein dans le décor de la soirée de lancement. L’artiste nous montre le tatouage en forme de papillon situé sous l’un de ses poignets. “Le papillon est une métamorphose”, elle dit. Son amie Christelle Lalagüe, présente à l’entretien, a ajouté : “elle a été une chrysalide pendant 40 ans”. JessKa reprend la parole, explique que le papillon est synonyme de liberté. « Ils n’atterrissent pas sur les déchets. Pour avoir des papillons, il faut cultiver son jardin. Cela me parle. Je dois travailler sur moi-même pour obtenir un bon résultat. Désormais, il n’y a plus aucune limite. »

Son nom d’artiste, JessKa, a été choisi pour son côté guerrier, qui correspond au tempérament de l’artiste. « Tout le monde a un passé. À toutes les étapes de la vie, il faut se battre. C’est mon amie (NDLR : Christelle Lalagüe) qui a choisi ce nom artistique. Je ne voulais pas utiliser Jessica, c’est trop courant »Elle ajoute.

Il fallait un nom qui colle, pour cette voix qui a assez de profondeur pour attaquer Set Fire to the Rain d’Adèle. Lors de son tour de chant, JessKa a tenu à montrer toute l’étendue de sa palette vocale. “Pendant deux ou trois semaines, je peux tout chanter”, elle rit. Dans le public, nous rencontrerons son coach vocal.

Outre les reprises, le répertoire volontairement varié s’adresse aux « qu’on se dit à chaque chanson : ah bon c’est la même personne ? » elle explique. Il y a du rock, du reggae, des chansons en créol. Le titre Grande-Rivière-Sud-Est parle de son enfance. Ses chansons parlent beaucoup de famille. Signe que le papillon n’attend que de quitter le cocon.

 
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