Selon le récit du compagnon de Kendji Girac raconté par le procureur, le chanteur de 27 ans faisait des « beuveries de plus en plus nombreuses et de plus en plus longues ».
Au moment du tir qui l’a blessé à la poitrine, Kendji Girac était fortement ivre. Lors d’une conférence de presse ce jeudi 25 avril, le procureur de la République de Mont-de-Marsan a indiqué que, selon les prélèvements sanguins effectués le jour des faits, l’alcoolémie du chanteur à 5 heures du matin « est estimée à 2,5g/l. de sang.
Par ailleurs, « la présence de métabolite permet de confirmer la consommation de cocaïne » vers 2 heures du matin, explique Olivier Janson.
“Une addiction récente à l’alcool”
Selon le récit du compagnon de Kendji Girac raconté par le procureur, le chanteur de 27 ans prenait des « beuveries de plus en plus nombreuses et « de plus en plus longues », pouvant durer jusqu’à 48 heures, « des périodes pendant lesquelles il faisait n’importe quoi ».
Elle a précisé qu’il n’avait jamais été violent dans ces moments-là, ni contre elle ni contre sa fille, mais qu’il pouvait « casser des objets lorsqu’il était dans cet état ».
Soraya Miranda a également évoqué « une consommation régulière de cocaïne une à deux fois par semaine ».
Selon ce dernier, des tensions étaient apparues dans le couple, notamment “en raison de la récente addiction à l’alcool de Kendji Girac”, explique Olivier Janson. Le procureur précise également que l’artiste a déclaré aux enquêteurs : “C’était les vacances, j’ai tout laissé tomber, je n’aurais pas dû boire autant lors d’un premier repas”, au sujet de sa consommation d’alcool dimanche.
“Faux suicide”
Kendji Girac a reconnu devant les enquêteurs que la fusillade était intentionnelle. Il ne dit plus que le coup de feu a été tiré involontairement, comme il l’avait initialement affirmé. Il a indiqué qu’en fait, cette impulsion constituait pour lui une volonté de faire peur à sa femme, une volonté de l’impressionner”, a déclaré Olivier Janson.
Le procureur a ajouté que Kendji Girac avait confié lors de son audition “qu’il a eu très peur en apprenant son départ (de son épouse, NDLR), qu’il a eu un moment de panique et qu’il a voulu lui faire peur”. “D’une certaine manière, il a simulé un suicide”, a-t-il déclaré, a conclu le procureur.