un album et des clips fous, l’irrésistible Gustave Brass Band n’en finit pas de faire chauffer le réservoir

un album et des clips fous, l’irrésistible Gustave Brass Band n’en finit pas de faire chauffer le réservoir
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Batterie, basse, percussions, saxophones, trompettes et chant puissant. C’est sur les bancs de la faculté AgroBioTech de Gembloux que le Gustave Brass Band a grandi avec des membres venus d’ici (Namur, Tamines, Beauraing) et d’ailleurs (Liège, Bruxelles, etc.). “C’était en 2014se souvient Simon Ridley, bassiste et vidéaste du groupe (également membre du petit frère Worship The Kick). Nous jouions déjà de la musique pour animer les soirées étudiantes. Mais le Gustave Brass Band est véritablement né cet été-là, lorsque six de nos futurs membres ont eu l’idée de partir en voyage itinérant à Barcelone pendant un mois, avec des concerts improvisés ici et là, à bord d’un van. d’occasion. Ils avaient réussi à se financer pour l’alcool, l’essence et… la réparation des pannes.

De retour l’appétit aiguisé et le cœur grandissant dans la cité des couteliers, les six précurseurs embarquèrent les autres voleurs. Le Gustave Brass Band démarre sur les chapeaux de roues. “Très vite, nous avons eu notre premier rendez-vous à Namur, pour les Fêtes de Wallonie : le bar ‘en face’ nous a dit ‘si tu joues deux fois, on te donne des boules, des frites et des bières’. Nous avons mis un chapeau et préparé une excellente recette.

D’autres grands concerts ont permis à la joyeuse bande de s’affirmer : courses de cuistax ou de brouettes, le 1er mai à Liège, Esperanzah ! et La Semo. Mais aussi dans le nord de la France et en Allemagne, avec une percée en Suède. “Une fois, nous avons rendu une visite surprise à Limpy, notre batteur. Nous avons fait un concert dans le cadre d’une soirée frites et Jupiler. Les bouteilles étaient vendues quatre fois leur prix, mais elles restaient bon marché pour les Suédois.

Des sons et des images qui claquent

Les reprises ont progressivement laissé la place aux compositions, au gré de l’inspiration et sans réelles limites. “Les gens ont dit qu’ils aimaient nos reprises, mais ils dansaient aussi bien sur nos chansons.« Dès les premiers coups, Musique liquide, Étoile de laitondéjà sorti en mini-albums.

Ensuite, les étoiles se sont alignées lorsqu’il a fallu trouver un défi pour 2024. » Soit on repartait avec un EP, soit on réalisait ce rêve en réalisant un album, et donc un vinyle, avec une belle pochette. La rencontre avec notre nouveau booker, Nicolas Jaumain, a finalement fait notre décision. Pour vendre notre spectacle dans les salles de concert, il nous a conseillé d’asseoir notre identité dans un album.

Les joyeux hommes (dessinés en singes turbulents, toujours en marcels, par Florent Becquet dans une ville postapocalyptique par Philibert Delécluse, en couverture) ont suivi les conseils et ont réuni onze titres festifs et variés. Avec des instrumentaux et des morceaux chantés ou même rappés. Comme en témoigne cet étonnant clip, Personne ne bougefilmé sur le passage piéton d’une rue de la Loi, à Bruxelles, complètement à l’arrêt.

Dans son dernier clip, Médicaments en laiton Super (auto)production complètement folle, les éternels Gembloutois – leur QG de répétition est à Mazy – ont trouvé l’antidote à la morosité et une chorégraphie frénétique qui tient en forme.

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