Le Québec à la découverte des cultures autochtones

Le Québec à la découverte des cultures autochtones
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Quel type de livre séduirait les jeunes lecteurs ? Alors que la plupart des gens pourraient imaginer les œuvres comme un roman d’aventures, le jury deUne ville, un livre a plutôt opté pour… une œuvre documentaire multilingue.

Soutenus par Québec, Ville UNESCO de littérature, les cinq membres du jeune jury ont choisi de rassembler les citoyens du Québec autour Nos racines (2022) de Shayne Michael.

En entretien à Soleil, ce dernier affirme que c’est une “belle surprise”. Lui qui était en lice aux côtés de Denis Côté pour Le cinéma d’horreur et Sandra Dussaut pour Manoir Hillcrest.

Originaire du Nouveau-Brunswick, Shayne Michael a déménagé au Québec en 2012, mais a choisi d’étudier le théâtre avant de se lancer officiellement dans l’écriture et la publication, en 2020, de son premier recueil de poésie, Fif et sauvage.

Soyez un gagnant deUne ville, un livre La boucle est en quelque sorte bouclée, confie l’artiste wolastoqiyik et acadien qui est revenu à ses racines au contact d’artistes autochtones québécois comme Andrée Lévesque Sioui.

Il y a beaucoup de recherches, d’entretiens et de démarches derrière Our Roots, mais Shayne Michael se dit particulièrement excité de pouvoir le faire briller tout au long du mois de mai. Notamment auprès du grand public, mais aussi de toutes les classes de 6e année de Québec et de Wendake qui partageront plus de 1000 exemplaires de l’ouvrage.

« Même s’il s’agit d’un documentaire pour enfants, c’est un livre pour tout le monde. Il y a des choses qu’on ne sait pas forcément, des détails qu’on n’apprend pas à l’école. Et tout ce qui y est écrit est vrai», rappelle l’auteur, qui a accumulé plusieurs détails historiques et biographiques pour compléter son documentaire.

Au fil des 116 pages de l’ouvrage, Shayne Michael livre onze portraits. Des personnalités d’hier et d’aujourd’hui, de différentes nations. À l’image des artistes multidisciplinaires Véronique Thursky (Anishinabe) et Niap (Inuk), du politicien Robert Kanatewat (Cri) et d’autres personnages hauts en couleur comme Pierre « Ti-Basse » St-Onge (Innu).

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Afin de « briser les stéréotypes », Shayne Michael souhaite rencontrer les jeunes du Québec et du grand public pour créer avec eux de véritables discussions sur la réalité des Premières Nations. (Frédéric Matte/Le Soleil)

Presque toutes les histoires sont écrites en français, puis traduites en anglais et dans la langue de leur protagoniste. Les lecteurs découvriront ensuite entre leurs mains des histoires en anishinabemowin, en inuktitut, en kanien’kéha (mohawk) et en innu-aimun.

Une première étape

S’il s’est basé sur des faits vérifiés pour construire Nos racinesShayne Michael a également utilisé sa plume de poète pour raconter des histoires vraies, partager des parcours de vie et mettre l’humain au premier plan.

A travers son œuvre, construite les Éditions Hannenorak, l’auteur met en avant la résilience qui imprègne ces récits, mais aussi des valeurs fortes, des cultures différentes ainsi que certains traumatismes.

« C’est un livre qui peut créer des dialogues, ouvrir des discussions. Cela permet également à cette jeune génération de parler d’autres sujets qui seront intéressants pour son avenir. Peut-être que ça peut [par exemple] incitez-les à écrire sur la réconciliation », espère le poète de 33 ans.

En visitant plusieurs écoles avec Une ville, un livreShayne Michael veut continuer à « briser les stéréotypes » qui persistent dans la société à l’égard des Premières Nations.

« Je n’ai pas peur d’affronter le dialogue. Même si [les jeunes] Je n’ai pas le même avis, je trouve qu’il est important d’en parler tout en créant un climat de respect », estime l’auteur.

Pour en savoir plus sur la programmationUne ville, un livrevous pouvez visiter le site Web de l’événement.

 
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