Alors que le centre d’accueil de l’organisation Point de rue a fermé ses portes vendredi en raison de la fin de son financement, le Centre mauricien d’organisation des services et d’éducation populaire (COMSEP) a déjà pu voir de nouvelles têtes en quête de logement.
Ce matin, il y a déjà des gens qui sont venus demander de l’aide pour trouver un logement, mais il n’y en a pas, il n’y a pas de logement, donc on est démunis. Je les ai envoyés au Havre ou à l’Office municipal de l’habitat (OMH) mais ces personnes ne trouveront pas forcément plus de réponses
se lamente-t-elle.
Mme Tardif affirme que pour ces personnes qui viennent de perdre leur logement, c’est une épreuve difficile.
15Ou20quelques minutes plus tard, la police est allée la faire sortir du. Donc c’est pour ça qu’il y a des tensions, tu ne sais pas où tu vas dormir ce soir et ce sont des gens qui ont de grandes difficultés », « texte » : « Il y avait une dame qui allait dormir à l’arrêt douceur , elle a installé une petite tente dans un boisé non loin de là, mais 15 ou 20 minutes plus tard, la police est allée l’en faire sortir. Donc c’est pour ça qu’il y a des tensions, tu ne sais pas où tu vas dormir ce soir et ce sont des gens qui ont de grandes difficultés”}}”>Il y avait une dame qui allait dormir à l’aire de repos, elle a monté une petite tente dans un boisé pas très loin, mais 15 ou 20 minutes plus tard, la police est allée l’enlever. Donc c’est pour ça qu’il y a des tensions, tu ne sais pas où tu vas dormir ce soir et ce sont des gens qui ont de grandes difficultés
elle dit.
Elle rappelle qu’avant l’initiative des haltes-accueil, la situation d’itinérance était encore importante à Trois-Rivières.
Sylvie Tardif ne souhaite pas que les investissements de Point de Rue dans le centre d’accueil soient fragilisés par un déménagement forcé.
Photo : Radio-Canada
Je veux juste vous rappeler que lorsqu’ils ont pris le dossier l’année dernière, personne n’a levé la main pour dire « on s’en occupe », puis on a trouvé des gens allongés dans les bancs de neige. , on aurait pu voir des gens mourir
elle dit.
Elle déplore que les signataires de la pétition, qui pourraient forcer le déménagement du centre d’accueil, puissent mettre à mal une initiative locale qui ne voulait qu’aider.
Ils ont créé cet endroit, ça a coûté beaucoup d’argent. Il y a des choses qui ne leur sont pas remboursées par le gouvernement et c’est eux qui doivent rembourser ça. Ils ont dû installer des douches pour que ce soit confortable. Ensuite, nous leur disons
eh bien, déménage ailleurs, dit-elle
Elle demande que la Ville réfléchisse à des solutions pour aider les citoyens touchés par le centre d’accueil, elle suggère notamment de permettre à Point de Rue d’acheter l’immeuble.
D’après une interview à l’émission En direct