10 albums Rock à retenir pour le 1er trimestre 2024

10 albums Rock à retenir pour le 1er trimestre 2024
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Même si en France, on écoute essentiellement du Rap, le Rock reste au niveau mondial une forme pertinente de résistance et de colère contre tout ce qui nous rend furieux, tout ce qui nous révolte. La preuve avec ces 10 albums d’un premier trimestre riche en matière !

Durant ces premiers mois de l’année 2024 (donc janvier, février et mars…), la rédaction de Benzine a liké ces 10 albums rock, classés par ordre alphabétique de leurs auteurs. Précisons également que cette fois-ci il y a 4 groupes français dans ce Top 10 !

Chester Remington – Presque mort

Malgré un nom de famille qui sonne si britannique, Chester Remington est un groupe français, Rémois plus précisément. D’emblée, on est frappé par la passion et l’énergie qui se dégagent des chansons, avec un groupe qui trouve le parfait mélange entre post-punk et grunge. 9 titres plus érudits qu’il n’y paraît, dont plus de la moitié donnent envie de sauter partout et de répéter les refrains sous la douche. En disant ça Presque mort est une belle réussite pour un groupe qui fait ici jeu égal avec les leaders anglo-saxons du genre.

Dynamite Shakers – Ne soyez pas ennuyeux

Nous attendions l’un des nouveaux groupes français les plus excitants que nous ayons vu sur scène ces dernières années. Le premier album de Secoueurs de dynamite, Ne soyez pas ennuyeux, est la confirmation que nous y prêtons attention. Il illustre idéalement tout ce que sont ces jeunes Vendéens : des esthètes, des virtuoses, mais surtout des gens qui font du bruit, et plus particulièrement ce genre de bruit qui n’entre pas dans le Top 10 français. Comment ne pas les aimer ?

Gwendoline – C’est à moi

Guerres, climat, complots, méfiance totale, actualité anxiogène. Nous vivons une époque étrange, n’est-ce pas ? Si vous n’avez plus aucun espoir d’être humain et que vous voulez juste noyer votre frustration dans la musique et/ou l’alcool, alors Gwendoline est fait pour vous. Le duo breton déverse son flot de pensées pessimistes avec un étonnant cynisme punk, le tout sur fond de musique new-wave empruntée aux années 80. Un mix explosif et époustouflant pour un disque bien plus malin que la simple satire qui lui sert de signature promotionnelle.

Déchets chauds – Rêve précieux

Nous n’avons pas vraiment vu les Canadiens furieux venir de Déchets chauds. Si leur premier album sorti en 2021 révélait déjà un son garage rock très sale et prometteur, celui-ci Rêve précieux confirme la montée en puissance du quatuor torontois. Au programme : 9 titres très électriques, remplis de guitares hurlantes et de rythmes endiablés. Le genre d’album qui pourrait faire plaisir à n’importe quel fan du Défis, Ty Segall ou même Des comparses.

IDLES – TANGK

Pour TANGKleur cinquième album, The Burning RALENTI a décidé de restreindre le sertissage et de proposer un concept de collier moins franc. Le groupe cherche ici clairement une forme de rupture, se diversifier pour mieux se réinventer. Un pari risqué sur le papier mais bénéfique pour éviter le fameux piège de la répétition. Si la forme diffère et peut surprendre les amateurs de sensations fortes, le fond reste résolument rock’n’roll et punk. La rage n’en est que plus contenue, moins explosive, mais il suffit d’une étincelle pour que le feu sacré vous éclate au visage.

Corps de viande – Flora Ocean Tiger Bloom

Même si on a toujours aimé la rage affichée par les Corps de viandetoutes les guitares en avant, on le savait Chad Ubovitch avait de plus grandes ambitions que d’être un autre groupe brillant de la scène psyché californienne. Avec cet impressionnant Flore Océan Tigre Bloomun mélange parfaitement convaincant d’ambiances planantes et de riffs lourds empreints de fuzz, Corps de viande faire un grand pas en avant vers l’immortalité.

Sleater-Kinney – Petite corde

Poussé par la douleur du deuil, le nouvel album de Kinney est leur meilleur depuis le sommet de Les boisquoi qu’en disent les vieux fans qui ne cesseront de pleurer le départ de Janet Weiss. Petite corde est l’album court, compact et tragiquement déterminé que l’on attendait de Kinner sleater Ver 2.0 : 34 minutes aussi furieuses que mélodiques, à ne pas manquer !

SLIFT – Ilion

Pour ce troisième LP, construit à la manière d’un récit homérique, GLISSER ont vu les choses très grandes, construisant une imposante cathédrale sonore, imposant leur style fait de stoner rock psychédélique, de post-rock et de space-rock, d’opéra gothique et baroque, comme ils l’avaient déjà fait dans le passé, mais sans atteindre la puissance et la grandeur que ressort de cet album. Au total, 8 titres pour 1h20 de musique dantesque, vertigineuse, étonnante, qui résonne dans la tête bien après la fin du disque. Chef-d’œuvre !

Le sourire – Mur des yeux

Conçu à l’origine comme un hobby musical provoqué par les différents confinements Covid, Le sourireentité dirigée par le duo Thom Yorke / Johnny Greenwoodfinalement transformé en une véritable extension de Radiohead, tout en s’écartant sur ce deuxième disque de la maison mère. Si l’on retrouve naturellement des tics de langage, le trio s’aventure sur les terres du jazz et des musiques du monde de leur batteur, Tom Skinner, pour élargir encore un bagage déjà rempli d’une myriade de bonnes idées. Un laboratoire musical de qualité.

Sprints – Lettre à soi

Cela fait un moment que nous n’avons pas entendu parler Sprintun groupe de Dublin qui aurait dû bénéficier de la vague créée par la célébrité de leurs collègues de Fontaines DC Ou La capitale du meurtre. Il aura cependant fallu attendre 5 ans avant de pouvoir écouter leur – énorme – premier album. L’attente n’aura pas été vaine, car Lettre à soi-même est une tuerie : mélodies, riffs, construction émotionnelle des chansons en montagnes russes, la voix magnifiquement combative de Karla, une vraie leçon de rock’n’roll !

Chuchotements – Grand calme

Chuchotements, c’est avant tout une VOIX. Cette voix incroyable, inoubliable une fois qu’on l’entend, surtout en live, est celle de Fenne Kuppens. Leur troisième album est, en toute logique, celui de la maturité et de la consolidation autour de la voix, mais aussi des paroles de Fenne. On voit aussi le groupe élargir son spectre musical en voguant vers des rivages plus sereins, parfois même plus optimistes. Mais rassurez-vous, les basses sont toujours là pour structurer la plupart des morceaux dans une pure tradition cold-wave, et les montées en intensité sont toujours aussi saisissantes !

 
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