“L’objectif, c’est le 3 d’ici trois ans”

Lorsque PaddockGP s’est rendu à Cartagena en décembre dernier, dans le cadre des essais privés organisés par Johann Zarco, nous avons eu la chance de discuter avec de nombreux pilotes français. Parmi eux, Rémy Sanjuan, un jeune pilote ambitieux qui évolue actuellement en JuniorGP.

Malgré des débuts tardifs en compétition, Rémy Sanjuan a déjà exprimé son potentiel dans diverses catégories, allant jusqu’à remporter le titre de champion de NSF en 2024. Désormais pilote en JuniorGP, l’Occitan ne manque pas d’ambition.

Au cours de nos échanges, il nous raconte son parcours, et ses futurs défis, dans sa quête pour rejoindre le championnat du monde de vitesse .


Bonjour Rémy Sanjuan, pourrais-tu commencer par te présenter pour ceux qui ne connaissent pas ton parcours ?
« Je m’appelle Rémy Sanjuan, je viens de Montblanc, une commune du Sud, en Occitanie. Je fais de la moto depuis l’âge de neuf ans. On peut dire qu’il est assez tard. J’ai commencé par le cross-country, et dès l’âge de douze ans, j’ai fait mes premières compétitions. Cette année j’ai dix-sept ans, et je suis devenu champion de France. J’ai également fait mes débuts en Championnat d’Europe. J’ai terminé troisième français, marquant des points, et étant qualifié pour de nombreuses courses. »

Pouvez-vous nous en dire plus sur vos projets pour l’année à venir ?
« J’ai été repéré par une équipe professionnelle espagnole, je ne sais pas encore laquelle (On apprendra plus tard qu’il s’agit de l’équipe Larre Sport, en JuniorGP. NDLR). L’objectif est d’être en Moto3 d’ici deux ou trois ans dans le monde. »

Rémy Sanjuan et Bartholomé Perrin à Carthagène

Vous roulez avec deux numéros connus en MotoGP, n’est-ce pas une coïncidence ?
« Non, le 99 est mon tout premier numéro, quand j’étais petite. En référence à Jorge Lorenzo évidemment. Ensuite, dans le championnat de France, et dans les autres championnats, j’ai pris le 26, le numéro de Dani Pedrosa, mais aussi mon anniversaire. Cette année, il a été emmené donc je suis revenu à 99. »

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Ces deux jours de tests sont idéaux pour votre préparation…
« C’est bien de rouler dans un environnement compétitif. Il n’y a que de bons pilotes ici. Le circuit est super et ça faisait longtemps que je n’avais pas roulé. La dernière course a eu lieu il y a presque un mois. On se remet donc doucement au travail, ce qui me permet de me préparer pendant l’hiver. »

Rémy Sanjuan et sa machine floqués du n°99

Avec quoi tu roules ici ?
« Ce matin, je roule sur ma vieille moto pour me réchauffer un peu. Et l’après-midi, quand j’ai chaud, je roule avec le Talent, la NSF. »

D’ailleurs vous connaissiez bien Johann Zarco avant cette balade.
« En effet, j’étais à l’école ZF Grand Prix, j’étais son élève, avec Seb Moreno. Il ne venait pas très souvent, mais il y était parfois. Ensuite, au collectif de la fédération, on s’est vu plusieurs fois, c’était un peu le coach. Alors oui, on se connaît bien, on s’aime bien. »

Rémy Sanjuan à Carthagène

 
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