L’Espagnol, qui a pris soin d’éviter tout contact avec ses adversaires et a parfois contrôlé tout en prenant moins de risques que d’habitude, conserve une avance confortable de 19 points avant la fin de saison prévue dimanche après-midi sur le circuit Barcelone-Catalogne.
« Je me sens bien, même si la course a été un peu tendue. J’ai roulé comme d’habitude et la bataille avec Enea a été très bonne. Je pensais pouvoir le contrôler dans le dernier tour mais il a finalement réussi à me dépasser. pour dépasser, le plus important est d’avoir pris des points importants qui me donnent un peu plus de sérénité”, a souligné le Madrilène.
Martin a résisté à la pression
Martin, qui était dans la situation inverse l’an dernier et n’avait pas réussi à détrôner Bagnaia, a parfaitement résisté à la pression et a mis de côté son enthousiasme qui lui a parfois joué des tours par le passé.
« Mon objectif reste le même pour le Grand Prix, je ne vais pas courir pour terminer neuvième même si cela suffirait, je vais viser le podium et la clé sera de rester concentré et de piloter intelligemment, sans prendre des risques inutiles », a-t-il déclaré. a estimé le pilote Pramac.
Lors des qualifications samedi matin, le vice-champion du monde avait déjà assuré l’essentiel en assurant une quatrième place sur la grille, un peu décevante sur le papier mais qui reste un bon résultat dans l’optique du Grand Prix, d’autant qu’il y parvient très souvent. dans ses départs.
Tel un métronome, Bagnaia, déjà le plus rapide lors des essais qualificatifs vendredi, avait décroché une nouvelle pole position pour continuer à rêver d’un retournement de situation improbable.
Cependant, même s’il gagne dimanche et réalise ainsi un week-end parfait, cela ne signifiera pas forcément un triplé puisque le Transalpin devra compter sur un faux pas de Martin pour rafler la mise.
En effet, si l’Espagnol termine parmi les neuf premiers du 20e et dernier Grand Prix de la saison, il sera sacré quoi qu’il arrive, tandis que l’Italien doit absolument gagner, ou terminer deuxième si Martin ne fait pas mieux que 15e.
Pour la troisième saison consécutive, le titre mondial MotoGP sera disputé lors de la dernière course. Si Bagnaia, arrivé en position de force en 2022 face au Français Fabio Quartararo et en 2023 face à Martin, avait remporté la couronne les deux premières fois, il lui sera difficile dimanche d’en faire trois.
