En difficulté depuis son arrivée chez Yamaha, Alex Rins est satisfait des progrès réalisés, et aborde déjà 2025 avec une certaine confiance. En marge de la dernière épreuve de la saison, l’Espagnol a soulevé un point important sur sa progression dans l’équipe, et sait où mettre le doigt pour afficher un niveau de performance similaire à celui de Fabio Quartararo.
Arrivé chez Yamaha, après une saison difficile, marquée par une longue blessure, chez Honda, Alex Rins a rapidement gagné la confiance des Bleus, au point de prolonger son contrat à l’usine d’Iwata à la mi-saison.
Durant une année d’adaptation compliquée, Rins a souvent évolué dans l’ombre du champion du monde 2021, Fabio Quartararo. Une situation qui a nécessité de repenser son approche mentale de la course.
«Cette saison, j’ai travaillé très dur sur moi-même. Du côté mental, de ma santé, a confié Alex Rins ce jeudi à Barcelone.
J’ai terminé la saison avec Suzuki en vainqueur. Je suis monté sur la Honda et j’ai gagné, mais c’était aussi difficile. Ensuite, sur Yamaha, mon meilleur résultat a été à Sepang, avec une huitième place. Je suis donc content, car j’ai progressé depuis le test de Valence. »
Alors qu’il essayait souvent de copier les réglages de base de son voisin de garage, Alex Rins n’était pas parvenu à trouver la solution à ses problèmes avant le Grand Prix de Malaisie. A Sepang, l’Ibère expliquait avoir réussi à régler un vélo plus souple, ce qui facilitait son freinage. Une progression que le n°42 pourra normalement emporter avec lui pour la suite et la fin de saison, en Catalogne.
©Yamaha
MotoGP d’usine
Avant le début des hostilités à Barcelone, il a également tenu à rappeler le grand inconvénient que représente le fait d’être nouveau dans une équipe qui construit un projet autour d’un autre pilote.
“En fin de compte, ce qu’il y a de bien avec Fabio et moi, c’est que nous nous poussons tous les deux, continue-t-il.
Quand je suis un peu plus rapide que lui, il travaille pour être plus rapide que moi, et vice versa. La vraie différence entre lui et moi, c’est le vélo. Nous sommes deux pilotes talentueux, mais il est chez Yamaha depuis 2019. Cette moto est pour lui, et je dois fabriquer ma propre moto maintenant. Cette année, c’était un peu difficile à faire.
Comme Yamaha le sait, je viens d’une autre équipe, et cela prend plus de temps, mais je suis content, car j’ai donné mon point de vue, et ils m’ont écouté. C’est clair, on ne peut pas utiliser les mêmes paramètres. Quand j’essaye ses réglages, je ne suis pas rapide. Nous avons deux styles de conduite différents. Lorsque votre vélo n’est pas totalement compétitif, c’est encore plus difficile. Je suis satisfait de mes progrès et je pense que Yamaha l’est aussi.
conclut Alex Rins.