Vêtue de rose et un grand sourire aux lèvres, Usha Vance a ébloui le monde entier lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump. Très discrète lors de la campagne présidentielle, l’épouse du vice-président, JD Vance, a brillé par son élégance, sa douceur et son bonheur contagieux. Passant d’une robe longue surmontée d’un manteau en cachemire rose Oscar de la Renta et de son écharpe portefeuille à une robe bustier bleue chatoyante Reem Acra (très « Elsa » dans « Frozen »), la nouvelle « Second Lady » venue des Etats-Unis a montré que elle avait du style, mais pas seulement.
Fille d’ouvriers immigrés indiens, Usha Vance, née Chilukuri, a grandi dans la banlieue ouvrière de San Diego, en Californie. Son père était ingénieur en mécanique et sa mère biologiste moléculaire. La jeune femme a étudié l’histoire moderne à l’université de Yale, puis à Cambridge, au Royaume-Uni, grâce à une bourse. Elle a été décrite à la BBC par ses anciens professeurs et camarades de classe comme une « excellente élève », « toujours prête à aider les autres ».
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En 2010, Usha est retournée à Yale pour étudier le droit et était, avant l’investiture de son mari, avocate d’entreprise pour des clients « de premier plan » (Airbnb, Meta, Google et Disney) dans un cabinet décrit par American Lawyer comme « radicalement progressiste » et « un concurrent de premier plan dans la catégorie cool and woke » en raison de ses initiatives en matière de diversité, de congés parentaux généreux et de télétravail.
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Jamais de discussion politique
Usha a rencontré l’homme qui allait devenir son mari, JD Vance, lors d’un groupe de discussion sur le « déclin social dans l’Amérique blanche » à Yale en 2010. Ce fut le coup de foudre. Le vice-président affirme d’ailleurs dans son livre Hillbilly Elegy (2016) lui avoir déclaré son amour dès la première rencontre. “Elle semblait être une sorte d’anomalie génétique, une combinaison de toutes les qualités positives qu’un être humain devrait avoir : brillante, travailleuse, grande et belle”, a-t-il écrit. Elle admet être tombée amoureuse de son milieu (JD Vance est issu de la classe ouvrière) et le décrit comme « un Marine coriace qui a servi en Irak, mais dont la définition d’un bon moment est de jouer avec des chiots et de regarder le film « Babe ». » Elle serait depuis « son guide spirituel ».
-Cependant, au moment de l’investiture de son mari par le parti républicain, le « Los Angeles Times » a souligné leurs divergences politiques. La Seconde Dame a longtemps eu sa carte au Parti démocrate (jusqu’en 2014) et est vivement critiquée par la branche populiste des Républicains en raison de ses nombreux diplômes universitaires. « Si Usha Vance a un rôle à jouer dans le Parti républicain d’aujourd’hui, c’est celui de présenter une version adoucie du républicanisme aux Américains des États clés qui pourraient être rebutés par les divisions, l’autoritarisme et les condamnations criminelles de Trump », écrivent nos confrères.
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Les seules fois où elle s’exprimait publiquement, c’était pour raconter son histoire d’amour avec son mari, avec qui elle a eu trois enfants, Ewan, Vivek et Mirabel, ou pour vanter ses qualités d’homme. , mari et père. Une posture qu’elle maintiendrait également en privé, refusant de parler politique. “Je me souviens qu’elle a toujours été à l’avant-garde de la mode, mais elle n’a pas montré ses cartes lorsqu’il s’agissait de ses opinions politiques”, a déclaré une ancienne collègue au “Los Angeles Times”. Reste à savoir quel rôle jouera Usha Vance au cours des quatre prochaines années à la Maison Blanche.
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