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Cet hiver, aucune tranche d’âge n’est épargnée par la grippe, poussant le ministère de la Santé à prolonger de plusieurs semaines la campagne de vaccination.
SANTÉ – Les grands maux s’accompagnent de grands moyens. C’est la logique qu’a choisi de suivre le ministère de la Santé ce mercredi 22 janvier face à une grave épidémie de grippe saisonnière d’intensité encore élevée à la mi-janvier.
La semaine dernière, le ministre de la Santé Yannick Neuder disait attendre « un pic de grippe » d’ici fin janvier. La décision a donc été prise de prolonger d’un mois la campagne de vaccination face à la flambée des cas à travers la France.
Vu ça “la circulation des virus grippaux est toujours très active en France métropolitaine et outre-mer”, “la campagne commune de vaccination contre la grippe et le Covid-19 est prolongée jusqu’au 28 février 2025” et « les personnes fragiles sont invitées à se faire vacciner sans attendre »indique un communiqué de la Direction générale de la santé.
Un constat d’autant plus alarmant que l’épidémie de grippe se poursuit “un haut niveau d’intensité” dans toutes les tranches d’âge. Même si ce sont les 65 ans et plus qui représentent la majorité des hospitalisations (67 %) après un passage aux urgences pour une grippe ou un syndrome grippal.
Des chiffres qui se reflètent dans le décompte des décès. Santé publique France rapporte dans son rapport hebdomadaire un « impact encore important » sur la mortalité. Et une activité hospitalière “toujours haut” durant cette troisième semaine de l’année 2025, sous l’effet de cette épidémie » avec une sévérité marquée.
-Trois virus de la grippe pour le prix d’un
Dans ce contexte tendu, les plus vulnérables (qu’il s’agisse des personnes âgées de 65 ans et plus, des personnes présentant des comorbidités, des femmes enceintes ou encore des résidents des établissements médico-sociaux) sont invités à se faire vacciner en priorité. Mais les recommandations actuelles invitent également les proches des plus vulnérables et les professionnels des secteurs médico-social à faire de même.
La nécessité de la vaccination est également accentuée par une co-circulation jugée « inhabituel ” des trois virus grippaux – deux virus de type A, A(HN1) et A(H3N2), et un virus de type B/Victoria – qui touchent toutes les tranches d’âge de la population française.
La vaccination est également prolongée d’un mois pour contribuer à endiguer la circulation d’un autre virus, celui du Covid-19. Ce qui a la particularité d’aggraver les risques de co-infections et de formes graves chez les plus fragiles. Raison pour laquelle le recours aux gestes barrières est une nouvelle fois préconisé comme arme principale pour « freiner la transmission des virus respiratoires et limiter les hospitalisations” cet hiver.
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