(SénéPlus) – Les déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’intervention militaire française en Afrique ont provoqué une onde de choc diplomatique. Selon les informations du journal Le Monde, les diplomates français tentent de désamorcer la situation tout en révélant une profonde amertume, notamment à l’égard du Mali.
Une source diplomatique citée par Le Monde s’est empressée de préciser que « le Tchad et le Sénégal n’étaient absolument pas visés par ces propos ». Elle explique que pour ces deux pays, les départs des forces françaises « avaient déjà été constatés », même si « le timing de ces annonces nous a surpris ».
La même source diplomatique révèle que les propos présidentiels visaient en fait spécifiquement l’Alliance des États du Sahel (AES) et « en particulier le Mali ». Le ressentiment est palpable dans ses confidences au Monde : « On a tous du mal avec le Mali quand on voit le système, l’investissement humain et financier qu’il a représenté pendant des années à la demande des autorités maliennes, et alors que l’on pensait allaient bien.
La diplomatie française semble particulièrement marquée par le bilan humain de ces interventions. Le Monde rapporte que les propos de Macron s’inscrivent dans un contexte plus large où il évoque les « pertes humaines françaises au Sahel », qui s’élèvent à 58 morts en moins d’une décennie.
-Les confidences recueillies par le journal français révèlent une certaine désillusion dans les rangs diplomatiques français. La source citée conclut avec une forme d’amertume : “Alors oui, le président a exprimé quelque chose de décevant pour nous mais aussi pour les populations concernées, c’est tellement décevant.” Elle en tire une leçon claire : « Nous avons besoin d’une approche transactionnelle comme [avec] les autres [partenaires non africains] et arrêtez de jouer les farceurs.
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