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une infirmière reconnue coupable de fraude à la sécurité sociale

Cet infirmier surfacturait considérablement le montant des soins qu’il prétendait prodiguer à ses patients dans les Bouches-du-Rhône. Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis et à une lourde amende.

Il s’agit d’une fraude majeure qui a fini par susciter la méfiance à l’égard de la caisse primaire d’assurance maladie des Bouches-du-Rhône (CPAM 13). Résultat : des facturations et des remboursements gonflés par une infirmière sans scrupules. Comme le rapporte Provence et confirmé à Figaro par la défense de la CPAM 13, l’homme a été reconnu coupable et condamné par le tribunal correctionnel de Marseille dans le courant du mois de décembre pour cette grave escroquerie.

Selon nos confrères, cet infirmier libéral sans antécédent était soupçonné d’avoir fortement surfacturé ses prestations de soins entre janvier 2016 et mai 2017. Des sommes pouvant atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros ont ainsi été déclarées à l’assurance maladie et une part non négligeable. “remboursé” au fraudeur.

« Il était hyperactif, on parle d’un montant neuf fois supérieur à la moyenne des remboursements dans le département. Cette activité était incompatible avec son statut d’entrepreneur.souligne Me Ahmed Farghaly, du cabinet BBLM, qui représentait la CPAM 13 avec son collègue Gilles Martha. Plus de 200 000 euros ont ainsi été détournés par l’aide-soignante, qui a fini par se faire rattraper par l’Assurance maladie.

Fraudes « courantes »

A l’audience, le prévenu a plaidé “l’erreur” créé par un “fatigue”. “Il a nié l’intention frauduleuse mais pas la matérialité des faits”souligne Me Farghaly. Une ligne de défense qui n’a pas convaincu le tribunal, qui l’a condamné à deux ans de prison avec sursis. Selon Provenceune amende de 30 000 euros et une interdiction d’exercice de cinq ans lui ont également été infligées. Finalement, l’homme devra rembourser la CPAM à hauteur de 180 000 euros.

En avril dernier, une infirmière marseillaise a également été condamnée à cinq ans de prison, dont trois avec sursis avec sursis, pour avoir facturé des dizaines de milliers d’actes fictifs entre 2017 et 2020. Cette fois, le préjudice estimé était d’environ 1,5 million d’euros. « Ces pratiques frauduleuses sont courantes à la caisse nationale d’assurance maladie »confirme Me Farghaly.

 
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