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“Nous avons vécu un moment unique dans l’histoire de l’escrime”, les Français reviennent sur leurs médailles olympiques

L’esprit collectif pour se relever après la défaite et décrocher la médaille

Outre la symbiose avec le public, les escrimeurs conservent l’esprit collectif qui régnait lors de ces Jeux Olympiques, et le plaisir de partager ces moments ensemble.

« C’est un groupe avec lequel je m’entraîne depuis longtemps, je connais mes coéquipiers depuis de nombreuses années, nous avons connu beaucoup de victoires et de défaites ensemble, confie Maximilien Chastanet.

« Pouvoir partager ces moments, ce sont des liens qu’on gardera pour la vie et qu’on n’oubliera jamais. Je suis vraiment content d’avoir pu partager ça avec eux, d’autant plus que ce sont des gens formidables », poursuit-il.

Sébastien Patrice se souvient également du chemin parcouru avec son équipe de sabre avant de remporter la médaille.

« Avec le recul, ce dont je suis le plus fier et ce qui a été le plus beau et le plus excitant à vivre, c’est tout le voyage. Toute la qualification, tous les moments de doute, les moments de joie, d’échec”, explique-t-il.

L’épéiste de 24 ans a également eu le privilège de partager ces moments avec son frère Jean-Philippeégalement membre de l’équipe qui a remporté la médaille de bronze contre la République islamique d’Iran (45-25).

« Quand tu es médaillé olympique, tu vois ta famille dans les tribunes… Tu te retournes et tu regardes le chemin, tu dis à ton frère : ‘regarde ce qu’on a fait’. Et c’est un vrai régal. Parce que la médaille, oui, c’est une consécration, c’est la conséquence, mais ce qui est vraiment beau, c’est vraiment tout ce qu’on a fait. »

Maxime Pauty et l’équipe de fleuret ont vécu le match pour la médaille de bronze « vraiment comme une finale » pour se surpasser.

« Souvent, les gens ne sont pas d’accord, mais je préfère une médaille de bronze à une médaille d’argent, car pour moi il y a champion et médaillé. Donc pour moi, l’argent et le bronze, c’est pareil, sauf qu’il y en a un où on termine par une victoire et l’autre par une défaite », analyse le fleurettiste de 31 ans.

« Retrouver avec une victoire, devant le public français, mais aussi avec la peur de repartir bredouille, c’était une grande émotion, une belle médaille. Bien sûr, j’aurais préféré que nous soyons champions olympiques, mais nous avons remporté cette médaille de bronze et nous sommes fiers de nous”, insiste-t-il.

 
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