Triathlon. En Nouvelle-Zélande, Thomas Mortagne du Triathlon de Caen a vécu son rêve

Triathlon. En Nouvelle-Zélande, Thomas Mortagne du Triathlon de Caen a vécu son rêve
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Edito sportif à Caen

Publié le

22 décembre 2024 à 13h42

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Thomas Mortagne passera les vacances de fin d’année de l’autre côté de la planète. Le 15 décembre 2024, il a participé aux Championnats du Ironman 70.3 qui se sont déroulés en Nouvelle-Zélande. S’il a terminé la course loin de ses standards habituels, il pleinement apprécié l’événement.

Thomas, nous sommes partis il y a six mois, après ta qualification pour ces Championnats. Alors que s’est-il passé depuis ?

Thomas Mortagne : Beaucoup de choses ! Tout d’abord, il y a eu beaucoup d’enthousiasme autour de cette participation. J’ai pu compter sur une dizaine de sponsors. Mon entreprise et celles des amis ou membres de la famille qui ont activé leur réseau. Ce qui est extraordinaire pour un athlète amateur. J’ai d’ailleurs réalisé des posts sur les réseaux sociaux pour promouvoir le sport dans le milieu professionnel.

Entre le travail et la préparation que j’ai suivie pour ces Championnats du Monde, les semaines ont été très grosses et très intenses, mais le défi est tellement énorme qu’il nous booste. Cela nécessite évidemment des ajustements, mais j’ai voulu montrer qu’il est possible d’allier sa vie professionnelle avec de tels concours.

Vous avez terminé la course en cinq heures et vingt minutes. Assez loin de vos standards habituels, mais quelles sont vos impressions ?

Je suis arrivé seulement trois avant le départ : trop peu pour pouvoir digérer le décalage horaire, la température et la fatigue du voyage. Je n’étais pas dans les meilleures conditions. Entre fatigue et crampes, la course a été difficile. Je suis déçu de mon -, mais je me suis beaucoup amusé. Mon seul objectif était d’être là et de franchir la ligne d’arrivée. J’ai pu côtoyer de grands champions comme Léo Bergère [3ème des Jeux Olympiques de Paris, ndlr]. L’organisation était exceptionnelle. Les paysages, le lac dans lequel on nageait ou autour duquel on courait étaient magnifiques.

« Il devait y avoir environ trois mille spectateurs »

Diriez-vous qu’avoir participé à ces Championnats du Monde vous fait désormais appartenir à une catégorie particulière de triathlètes ?

Je ne dirais pas ça. Je vois l’excitation que cela peut créer dans une conversation, que cela peut faire rêver d’autres triathlètes, mais j’espère surtout que cela suscitera des envies et que certains diront qu’eux aussi peuvent y accéder. C’est une fierté de recevoir la casquette de « finisher ».

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Tant chez les hommes que chez les femmes, il devait y avoir environ trois mille spectateurs. C’était impressionnant ! Toutes les nationalités sont représentées et nous sommes encouragés en fonction du drapeau du club ou de l’emblème de notre combinaison.

Maintenant que cette page est définitivement tournée, de quoi rêvez-vous ? Quels sont vos prochains objectifs ?

Je vais faire une pause d’un mois avant de participer au prochain Ironman aux Sables d’Olonne avec le groupe longue distance qui vient de se créer au club. Je veux le partager avec mes amis.

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