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l’Hôtel de Cabre est en cours de rénovation

Depuis l’été 2024, leHôtel à Cabré fait l’objet d’une profonde rénovationdirigé par le promoteur Rise.

Ce bâtiment, également connu sous le nom de Maison de l’échevin de Cabreest considéré comme le plus maison ancienne à Marseille. « Sa construction remonte à une période comprise entre la seconde moitié du XVe siècle et 1535, date inscrite sur sa façade. », estime Stéfania Guiducci, architecte spécialisé en patrimoine et gérant de l’agence d’architecture Archigem.

Consolider le patrimoine

Enregistré en 1926 sous le Monuments historiquesl’Hôtel de Cabre est l’un des six bâtiments à avoir survécu à la démolition complète du quartier nord du Vieux-Port, suite à la rafle de février 1943 où 1200 les bâtiments seront détruits. Seuls cinq monuments emblématiques seront alors épargnés, leMairiejeÉglise Saint-Laurentles bâtiments du douane et le consignes sanitairesle Maison de diamant and the Hôtel de Cabre.

Ce propriété privée était en fait mettre en vente deux fois sur leboncoin. ” Nous en avons profité pour acheter cette bâtisse exceptionnelle qui a appartenu pendant trois siècles à la famille Cabre puis pendant un siècle à la même famille pour la réparer et la consolider. », explique Ludovic Herrero, président et co-fondateur de Rise.

Le projet visant à préserver et restaurer ce bâtiment répond à deux objectifs : « Il s’agit de consolider ce patrimoine en lui redonnant son éclat mais aussi de remettre l’habitat aux normes contemporaines en offrant aux utilisateurs un confort thermique et une consommation énergétique en adéquation avec la fonction résidentielle.il a souligné.

L’Hôtel de Cabre : une configuration inchangée à la fin des travaux

Le configuration L’original de l’Hôtel de Cabre n’était pas celui d’aujourd’hui.

« Ce bâtiment, qui était auparavant relié par une passerelle à un immeuble de sept étages, est connu pour avoir été déplacé en 1954 à l’angle de la Grand-Rue et de la rue de la Rose. », rappelle Stefania Guiducci. Près d’un demi-millénaire après sa construction, elle entame aujourd’hui une nouvelle étape de son histoire avec d’importantes travaux de conservation et de restauration intérieurs et extérieurs.

Ces travaux en cours sont réalisés en étroite collaboration avec l’agence du patrimoine Archigem et des consultants spécialisés comme Inès Castaldo, docteur en histoire de l’art et historienne, et les bureaux d’études Naos (Stone Studies) et SOL.AIR (BET Fluids).

© JPE – Stefania Guiducci, architecte du patrimoine, Dasha Salnikova, co-fondatrice de Rise et Ludovic Blacksmith, président de Rise.

Lancé en juillet 2024, ce projet vise à restaurer les façades qui combinent des éléments gothiques et Renaissance avec, entre autres, vitraux et le charpenterie du 16ème siècle. ” Cette phase doit durer jusqu’en juin 2025. Après cela, la réhabilitation des appartements doit avoir lieu jusqu’à fin 2025. », précise Dasha Salnikova, co-fondatrice de Rise.

Deux investisseurs bailleurs acquérir avec l’engagement d’offrir le appartements à louer. La configuration du bâtiment restera inchangée une fois les travaux terminés. Le rez-de-chaussée conservera un vocation commerciale. Le salon de coiffure installé depuis 2000 restera tel quel.

Réhabilitation pour préserver le patrimoine

Il y en a trois appartements de 50 m2 chacun, sur trois étages ainsi qu’un studio de 23 m2 un R+4. « Un propriétaire a acheté un appartement au premier étage et un local commercial. Un autre de deux appartements, l’un en R+2 et l’autre en R+3. Finalement, le dernier a acquis le studio en R+4 », confie Dasha Salnikova.

Ce projet de réhabilitation s’inscrit avant tout dans un démarche de conservation du patrimoine tout en intégrant standard moderne confort etécologie. L’Hôtel de Cabre présente sur ses façades des vitraux en forme de losange de style médiéval.

Notre mission est d’œuvrer à la préservation de ce monument symbolique en faisant appel aux métiers artisanaux. Nous effectuons des travaux minutieux pour restaurer les parties extérieures du bâtiment. », précise Ludovic Herrero.

© JPE – Ce projet vise à restaurer les façades qui allient des éléments gothiques et Renaissance.

La société Rise a donc demandé entreprises spécialisées comme Girard, filiale de Vinci, pour le traitement de la façade et Anaïs Lechat pour le traitement des sculptures. « Notre parti pris est de réaliser les interventions les moins invasives possibles avec des opérations de réparation et de consolidation plutôt que de remplacement des pièces endommagées. » a évoqué Stéfania Guiducci.

Cette nouvelle jeunesse donne naissance à des travaux s’élevant à d’un million d’euros.

Les quatre appartements feront l’objet d’une rénovation complète comprenant le rénovation de systèmes de chauffage. « Nous avons souhaité améliorer la performance énergétique tout en respectant le niveau de protection imposé par l’ABF* », a souligné Ludovic Herrero.

Entretien particulier des façades

Des travaux de restauration sont actuellement en cours sur la façade.

Des techniques comme laser pour le nettoyage éléments sculptés ou l’utilisation des consolidants les plus adaptés à la pierre, font l’objet de discussions avec le CRMH**, l’ABF et le CICRP***. Le but est de redonner de l’éclat aux vingt figures et personnages, aux trente motifs animaliers mais aussi à la niche d’angle recensée à chaque étage. Toutes les façades doivent retrouver leur couleur d’origine, nettement plus rose qu’actuellement.

* Architecte de bâtiments en
** Conservation régionale des monuments historiques
***Centre interdisciplinaire de conservation et de restauration du patrimoine

 
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