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Qui est le suspect arrêté, potentiel tueur en série ?

Grâce à son ADN, un homme d’une soixantaine d’années a été placé en garde à vue ce lundi 25 novembre à Grenoble. Il est soupçonné d’être impliqué dans deux affaires non résolues, datant de 1988 et 2000.

Lundi 25 novembre, un suspect a pénétré dans les locaux des gendarmes de la section de recherche de Grenoble. Âgé d’une soixantaine d’années, il est soupçonné d’être impliqué dans deux cold cases (enquêtes non résolues) en Isère selon une Source proche du dossier, confirmant une information de RTL. Après avoir été identifié grâce à son ADN, il a été placé en garde à vue pour être interrogé par les enquêteurs. Cette détention provisoire peut être prolongée jusqu’à 96 heures.

Il est soupçonné du meurtre de deux femmes. La première, celle de Nathalie Boyer, remonte à août 1988. Le corps de la jeune fille de 15 ans a été découvert le long d’une voie ferrée à Saint-Quentin-Fallavier, dans l’Isère. L’autopsie a révélé une gorge tranchée, subie sans trace de violences sexuelles. Douze ans plus tard, en 2000, c’est Leila Afif, 40 ans, qui est retrouvée morte à La Verpillière, abattue. La proximité de ces deux communes, situées dans un même secteur, renforce l’hypothèse d’un lien géographique entre les crimes selon Midi Libre.

Le dossier des « disparus de l’Isère » a longtemps été abandonné, faute de preuves. Il faudra attendre 2022 pour que le centre « cold cases » de Nanterre, soutenu par la Direction nationale des affaires non résolues (DIANE) et la section de recherche de Grenoble, décide de le relancer.

A juste titre, puisqu’en fouillant les scellés de l’affaire Leïla Afif, les enquêteurs ont découvert une trace d’ADN, vingt-quatre ans après les faits. Pour Nathalie Boyer, aucun ADN n’a été retrouvé, mais certains indices ont permis d’établir des liens avec le même individu. Pour l’instant, la seule information recueillie sur son identité est son âge avancé.

On sait cependant que le suspect résidait à proximité du domicile de Nathalie Boyer et qu’il possède un casier judiciaire que les enquêteurs jugent inquiétant dans le cadre de l’enquête des « disparus de l’Isère ». « Sommes-nous sur la piste d’un tueur en série ? C’est possible”, a déclaré à 3 Jacques Dallest, ancien procureur général de Grenoble.

 
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