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13 militaires, dont 7 basés à Pau, sont tués au Mali dans le crash de deux hélicoptères

Annoncé par l’Élysée dans un communiqué le lendemain, l’accident s’est produit dans la soirée du lundi 25 novembre 2019, à Liptako, dans la région de Ménaka, aux frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso, lors d’une “opération de combat”. .

Que s’est-il passé ce jour-là ?

Un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec un hélicoptère de manœuvre et d’assaut Cougar, selon l’état-major de l’armée. Selon les informations recueillies à l’époque par le spécialiste de défense Jean-Marc Tanguy, et relayées par « Sud Ouest », les militaires « étaient engagés dans une opération d’appui à un groupe de commandos parachutistes (GCP) au sol. Ces GCP étaient engagés au sol à bord de véhicules motorisés depuis plusieurs jours.

Suivi actif d’un groupe terroriste armé

Dans l’après-midi de lundi, ils auraient, selon le spécialiste, « entamé la chasse active à un groupe terroriste armé (GAT) motorisé en pick-up et motos. Ils ont demandé l’appui d’hélicoptères et de Mirage 2000D auprès de la BAP de Niamey. Alors qu’ils s’apprêtaient à engager les groupes terroristes armés (GAT), les deux hélicoptères sont entrés en collision. L’accident s’est produit vers 19h40, la nuit tombée. Les circonstances du drame ne sont pas encore connues. Tous les occupants sont morts dans cette collision : l’équipage du Tigre (2), du Cougar (5) et les six membres du groupe commando de montagne qui se trouvaient à bord de ce dernier hélicoptère.

“Ces treize héros n’avaient qu’un seul but, nous protéger” : Emmanuel Macron a salué “avec le plus grand respect la mémoire de ces soldats de l’armée, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opérations et “Il est mort pour la dans la dure lutte contre le terrorisme au Sahel”, a indiqué la présidence dans un communiqué. « Cette terrible nouvelle pleure nos arméesla communauté de la défense et la France dans son ensemble », a réagi le ministre des Armées dans un communiqué.

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Qui sont les victimes ?

Il s’agit de l’un des plus lourds bilans humains subis par l’armée française depuis l’attaque du Drakkar au Liban en 1983, qui avait fait 58 morts. Sept des militaires tués dans cet accident appartenaient au 5e Régiment d’hélicoptères de combat, basé à Pau-Uzein. Sur sa page Facebook, le 5e Régiment d’hélicoptères de combat a changé sa photo de profil pour celle portant un crêpe noir, en signe de deuil.

Parmi les victimes figure le fils de l’ancien ministre centriste français et sénateur Jean-Marie Bockel. Outre les sept victimes venues de Pau, quatre autres provenaient du 4e régiment de chasseurs de Gap (sud-est).

Dans un communiqué, le ministère des Armées a publié les noms des militaires décédés : Capitaine Nicolas Mgard, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau, Capitaine Benjamin Gireud, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau, Capitaine Clément Frison-Roche , des 5e Régiments d’hélicoptères de combat de Pau, le Lieutenant Alex Morisse, des 5e Régiments d’hélicoptères de combat de Pau, le Lieutenant Pierre Bockel, des 5e Régiments d’hélicoptères de combat de Pau, Chef L’Adjudant Julien Carette, du 5ème Régiment d’Hélicoptères de Combat de Pau, le Brigadier-Chef Romain Salles de Saint Paul, des 5ème Régiments d’Hélicoptères de Combat d’hélicoptères de combat de Pau, le Capitaine Romain Chomel de Jarnieu, du 4ème Régiment de chasseurs de Gap, le maréchal du Chef Quartier-Maître Alexandre Protin, du 4e Régiment de Chasseurs de Gap, l’Intendant Antoine Serre, du 4e Régiment de Chasseurs de Gap, l’Intendant Valentin Duval, de du 4e Régiment de Chasseurs de Gap, l’Intendant-chef Jérémy Leusie, du 93e Régiment d’artillerie de montagne de Varces, le Sergent-chef Andreï Jouk, du 2e Régiment étranger du génie de Saint-Christol.

Communication défaillante

Florence Parly, la ministre des Armées, a annoncé qu’« une enquête (avait été) ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame » qui porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l’intervention française. en 2013, avec l’Opération Serval. Le dernier accident mortel d’hélicoptère dans l’armée française remonte à Février 2018, lorsque deux hélicoptères d’une école de l’armée s’écrasent dans le Vardans le sud-est de la France, après une collision en vol faisant cinq morts.

 
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