l’essentiel
Passionnés par le métier de chocolatier, Pierre et Maxime se sont formés chez « Noir ou Blanc » à Pouzac. Une formule « gagnant-gagnant », tant pour l’apprenti que pour son patron.
Si certains se cherchent encore à leur âge, Pierre Didoné (22 ans) et Maxime Delapierre (21 ans) ont déjà une idée très précise de leur future carrière professionnelle. Ils deviendront chocolatiers. Une passion qu’ils complètent par une formation adaptée (CAP pâtissier suivi d’un BTM chocolatier) pour concrétiser leur rêve.
C’est le chocolatier Noir ou Blanc, à Pouzac, qui les accueille pour leur apprentissage, comme d’autres apprentis avant eux. En attendant, peut-être, de les embaucher à la fin de leur cursus ? Leur patron, Patrick Lesgards, l’espère, d’autant que les deux jeunes hommes ont fait leurs preuves, ce qui a déjà valu à Pierre, récemment diplômé, son premier CDI. « Mais ils sont libres et à cet âge-là, c’est normal qu’ils aient envie de découvrir et de voyager. A eux de voir s’ils veulent rester dans les Hautes-Pyrénées», confie-t-il. Car effectivement, les chocolatiers français sont de plus en plus appréciés à l’étranger mais ils n’en sont pas moins recherchés en France où les opportunités professionnelles sont donc réelles.
Maxime, de Charente-Maritime, et Pierre, du Lauragais, ont fait des kilomètres pour se former en Bigorre et s’il est trop tôt pour savoir s’ils vont s’installer ou non au pied des Pyrénées, ils sont heureux de faire leur apprentissage chez un chocolatier. qui correspond à leurs valeurs et attentes, tant professionnelles qu’humaines.
« Pour faire du bon chocolat, il faut des matières premières de qualité, un bon équilibre des saveurs ainsi qu’une exigence de rendre le produit le plus beau possible et c’est ce que fait « Noir ou Blanc » », vante Pierre. « C’est un métier qui demande aussi de la créativité. Il faut se réinventer chaque année. Et ici, il y a un vrai travail d’équipe, chacun a son mot à dire. Même en tant qu’apprentis, nous contribuons à l’élaboration de nouvelles recettes », ajoute Maxime avec un enthousiasme évident, confirmant son choix de réorientation professionnelle.
« Quand j’étais en 2ème, je me posais la question de mon avenir. Comme mon père aimait la pâtisserie, j’ai effectué un stage découverte. Cela a été le déclencheur. J’ai fait un CAP pâtisserie, puis un baccalauréat professionnel avec mention complémentaire chocolatier”, retrace ses débuts Maxime. Une véritable révélation qui l’a conduit directement chez le chocolatier BTM. En 1ère année, il alterne ses cours entre le CFA de Muret (une semaine par mois) et le chocolatier Pouzacais. Mais c’est clairement la pratique que Maxime et Pierre préfèrent.
« Depuis toute petite, je rêvais de devenir pâtissier, j’ai donc fait un baccalauréat professionnel boulanger. Ensuite, il y a eu le Covid. C’était compliqué de trouver des entreprises et comme je voulais aller plus loin, j’ai fait un CAP chocolatier, puis le BTM », confie Pierre qui rêve d’ouvrir un jour sa propre chocolaterie. En attendant, il ajoute une nouvelle corde à son arc en élaborant ses propres recettes de confitures dans le but de les proposer ultérieurement à la vente.
Quand on aime, on ne compte pas, dit l’adage, mais Pierre et Maxime ont la tête sur les épaules. « Le métier de chocolatier est certes exigeant mais comme tous les autres et on a la chance d’avoir un métier sympa », conviennent ces deux passionnés, non sans inciter d’autres jeunes à s’y lancer.
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