Il y a 30 ans, une dizaine de marins mouraient dans l’accident du sous-marin nucléaire Emeraude

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Le 30 mars 1994et accident tragique dans le compartiment machine duÉmeraude avait causé la mort de dix marinsne le faites pas le commandantlors d’une plongée au large de Toulon.

“Nous sommes leurs héritiers et nous leur rendons hommage chaque année”, a rappelé le commandant Yoann José-Maria, dernier commandant de l’édifice lors de son escale à Brest.

Le dernier en date qui revient au 6 avril 2024par la Marine Nationale à Toulon, » un devoir de mémoire de la Marine nationale envers les personnes qui ont perdu un proche, mais aussi envers ceux qui servent encore à bord aujourd’hui », souligne l’enseigne Vincent, chargé de communication des forces sous-marines et de la Force océan stratégique (Fost).

Des mesures de sécurité toujours d’actualité

A 10h35, alors que le sous-marin plongeait à 190 mètres de profondeur et que 12 personnes se trouvaient dans la salle du turbo-alternateur, un entrée d’eau apparaît subitement sur le collecteur frigorifique eau de mer du groupe turbo alternateur.

Malgré les efforts de l’équipage ce jour-là, de la vapeur envahit le compartiment, provoquant la mort de dix des occupants de l’espace. par asphyxie et brûlures.

Derrière cet accident,mesures de sécurité supplémentaires ont été appliquées, « toujours en vigueur aujourd’hui », souligne l’officier Vincent.

La révision des procédures en termes de fréquence d’entretien des circuits d’eau de mer, une redéfinition des normes de résistance des coques épaisses et étanches, des améliorations dans la détection des avaries, ainsi que la neutralisation de ceux-ci.

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