«Nous représentons l’Île-de-France», cette petite commune de Seine-et-Marne candidate à l’arbre de l’année

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La première étape est validé. Depuis le 8 novembre 2024 et jusqu’au 20 décembre de la même année, les votes sont ouverts pour le concours « Arbre de l’année ».

« Cette année, c’est un orme lisse enraciné à Crouy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne), et survivant de l’extinction massif en son genre, qui a séduit le jury par sa longévité et sa résilience.

Rare survivant et témoin vivant d’une riche histoire locale, il représentera notre région Île-de-France pour viser les sommets du concours national », explique Île-de-France Nature.

Un arbre qui a été examiné par plusieurs entités. « Île-de-France Nature, Terre Sauvage, l’ONF, l’association ARBRES et la LPO ont évalué les nombreux dossiers en fonction des qualités naturalistes, esthétiques, historiques et culturelles des arbres en lice », liste Île-de-France Nature .

Les votes pour élire le plus bel arbre de l’année sont effectués en ligne et se poursuivra jusqu’à fin 2024.

L’orme de Crouy-sur-Ourcq se dresse fièrement avec un diamètre 3,80 mètres et une hauteur de plus de 25 mètres. Il est accessible par le GR11 sur la route Montigny-L’Allier, entre la gare SNCF, le Donjon du Houssoy et le marais de Négando. Un cadre qui témoigne de la richesse de patrimoine naturel et histoire de la Basse Vallée de l’Ourcq.

Pour dérouler les prochaines étapes de la compétition, le vendredi 20 décembre 2024 sonnera la clôture votes en ligne. Puis janvier 2025 sera synonyme de délibération pour le « Prix du Jury » et les annonces du « Prix du Public », ainsi que du « Prix Coup de cœur ».

Un arbre sauvé

Cet orme a résisté à la graphiose, une maladie mortelle qui a presque anéanti tous ses congénères en France depuis les années 1970.

S’il ne reste que quelques spécimens en Seine-et-Marne, celui-ci est figure d’exception. Il est classé « arbre survivant remarquable » par le Conseil de l’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement de Seine-et-Marne.

Une joie pour la présidente de l’Association pour la protection de la basse vallée de l’Ourcq (ASBVO), Martine Godet.

« Il a été classé arbre remarquable dans les années 1970. L’époque où les Ormes étaient attaqués par la graphiose, une maladie mortelle qui décima presque tous ses congénères en France. Aujourd’hui, il n’en reste plus que cinq en Seine-et-Marne. Cette candidature représente une grande fierté pour les Crouyciens, il fallait mettre cet arbre à l’honneur », s’enthousiasme la présidente de son association de Crouy-sur-Ourcq.

Une fierté partagée

Quand on évoque cette nomination aux Crouyciens ainsi qu’au maire de la commune, Didier Manson, un grand sourire et il y a là un sentiment de fierté.

« Je suis fier de cette nomination, c’est une magnifique nouvelle. Tout cela, c’est aussi grâce au travail de ma secrétaire de mairie, Aurore Younsi », s’enthousiasme l’édile.

Cependant, les votes pour l’arbre crouycien décolle à peine sur le site du concours.

« Nous disposons actuellement de 133 voix. Nous allons essayer de faire participer le plus grand nombre. Étant à la retraite, je demanderai même à mon ancienne entreprise de voter», ironise l’édile, qui espère que cet arbre pourra occuper les plus hautes branches du podium.

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