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From Villeneuve-sur-Lot, Maison Cotolot promotes prunes internationally

Un fruit qui séduit le monde entier

Pourtant, à sa création en 1906, la Maison Cotolot, qui transformait ses propres volumes issus de son exploitation agricole pour pouvoir les commercialiser, était davantage tournée vers le local : « Il y avait alors une volonté de se démarquer des autres transformateurs en à la recherche de marchés d’exportation. Et c’est assez complexe : la réglementation change presque chaque année, il y a des démarches documentaires très importantes… » explique Claire Gaillard, directrice de la société dirigée par Christophe Valcarenghi.

Face à une concurrence acharnée sur les marchés nationaux, l’entreprise de 21 salariés n’a pas hésité à s’internationaliser rapidement. Et, très vite, la Maison Cotolot a dû répondre à la demande de pruneaux du monde entier, notamment d’Afrique du Nord et d’Asie. « On pourrait penser que les pruneaux restent un produit marginal, qui n’est pas une nécessité première, et, en fait, on se rend compte qu’ils sont consommés un peu partout dans le monde. Pour nous, nos concurrents à l’étranger, c’est principalement l’Amérique du Sud. Et aujourd’hui, nous sommes présents dans presque tous les pays, sauf l’Amérique du Nord », explique-t-elle.

Des temps difficiles pour les pruneaux

Tout comme la cinquantaine de producteurs avec lesquels l’entreprise travaille, la Maison Cotolot a fait les frais des dernières récoltes peu satisfaisantes. Alors qu’en 2022, l’entreprise a souffert comme ses concurrents une pénurie de fruits liée au gel d’avril 2021 et n’a pu acheter que 2 000 tonnes lors de la récolte 2021, celle de 2024 n’a pas répondu à toutes les attentes. « Ces dernières années, on a pensé à sortir un peu la tête de l’eau. Enfin, nous avons été rattrapés par le contexte géopolitique, notamment la guerre en Ukraine, ou par l’augmentation du coût de l’énergie, ce qui nous a ajouté encore plus de difficultés. Et puis, quand on a peu de volume à proposer à nos clients pendant deux années consécutives, il faut redoubler d’efforts pour rattraper le volume manquant », ajoute le dirigeant de l’entreprise, qui vend habituellement entre 3 000 et 4 000 tonnes de pruneaux. par an pour les fabricants et les grossistes.

 
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