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400 personnes manifestent en Dordogne contre le système de collecte des déchets SMD3

« Je me sens comme un sous-citoyen. A Bordeaux je payais 100 euros par an, maintenant j’habite en Dordogne et je paye 300 euros », Willy soupire. Il est venu exprès de Ribérac pour participer à la manifestation organisée ce samedi après-midi au parc Gamenson à Périgueux, pour dire non au système de collecte des déchets SMD3 et à la redevance incitative. Il y en avait 400, 500 selon l’association mécontent de la collecte des déchets en Dordogne qui a appelé à un rassemblement.

400 personnes manifestent

Didier habite à Mussidan. Il est l’un des premiers à avoir la carte. « Quand on a des petits-enfants, ils partent avec leurs poubelles. C’est arrivé une fois. Et quand on déménage dans un autre département, on repart avec nos poubelles. A 5 euros pour ouvrir, je ne peux pas, et c’est surtout pour le principe”il a dit.

Didier est un peu déçu voir si peu de mondetout comme Geneviève. « Les gens ne se sont pas mobilisés, mais c’est dommage. Tout le monde est mécontent du SMD3 », assure-t-elle. Geneviève est en colère. “On culpabilise d’avoir des poubelles, nous SMD3 nous culpabilise d’avoir des déchets”, elle dit. Parfois, il marche à la recherche d’un conteneur vert encore ouvert pour jeter ses déchets et ne pas avoir à payer.

“Cette démonstration n’avait pas pour but d’impressionner le SMD3”

Pour Roselyne et Laurence, il est encore temps d’arrêter ce système, pour s’asseoir autour d’une table et discuter. Roselyne habite à Rouffignac et elle explique qu’elle doit parcourir 3 kilomètres pour jeter ses déchets. « Avant, quand j’habitais Périgueux, j’avais des asticots dans ma poubelle !maintient-elle.

« Je ne vais pas vous dire que nous sommes ravis. Nous aurions facilement pu atteindre plus du double. Mais en aucun cas cette démonstration n’avait pour but d’impressionner le SMD3. Il y a une colère et une violence qui monte en Dordogne. C’est pourquoi nous organisons un rassemblement. Je le compare à une cocotte minute. Il faut lâcher la valve de temps en temps.précise Florence Poumarède, la porte-parole de l’association. L’association a lancé plusieurs appels auprès du tribunal administratif de Bordeaux. Une décision sur un retour au porte-à-porte est attendue d’ici la fin de l’année.

 
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