Il était dans le coma depuis son admission dimanche 27 octobre à l’hôpital femme-mère-enfant de Bron. Au fil des jours, l’état de santé de l’enfant de 8 ans, plus que critique, ne s’est pas amélioré. Malheureusement, ce samedi 9 novembre à midi, son cœur s’est arrêté de battre. Cela fait 48 heures que le garçon est en mort cérébrale.
“On a espéré jusqu’au bout…” glisse, la gorge nouée, la mère qui, dimanche 27 octobre, avait prodigué les premiers soins à l’enfant jeté du balcon de l’appartement familial situé au quatrième étage de cet immeuble du rue Kahl-Am-Main à Villefontaine.
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Le drame s’est produit vers 9 heures du matin. En l’absence des parents, partis faire les courses, l’enfant de 8 ans a été jeté par la fenêtre en présence de ses deux sœurs, âgées d’une dizaine d’années. L’enfant, lourdement tombé sur la terrasse de l’appartement du rez-de-chaussée, a été réanimé par le locataire avant l’arrivée des secours. Soigné médicalement par le Smur de Bourgoin-Jallieu, il a été transporté à l’hôpital. Son pronostic vital est sérieusement compromis.
Son grand frère toujours hospitalisé en psychiatrie
Alertés au même moment, les gendarmes de la brigade et le Psig de Villefontaine sont intervenus pour interpeller l’aîné de la fratrie. Le jeune homme de 26 ans a été immédiatement soupçonné d’avoir jeté son jeune frère dans le vide. Mordant un militaire lors de son interpellation, il a été placé en garde à vue. Mesure qui a été rapidement levée en raison d’une incompatibilité médicale. Alors que l’enquête ouverte pour tentative d’homicide et menée par le parquet de Grenoble, confiée à la brigade de recherche de Bourgoin-Jallieu, se poursuivait avec diverses auditions, le grand frère est depuis resté hospitalisé en service psychiatrique, en chambre d’isolement, en raison aux graves troubles dont il souffre. Selon nos informations, l’expertise psychiatrique demandée n’a toujours pas pu être réalisée dans le cadre d’une enquête qui devrait prochainement être requalifiée en homicide sur mineur de 15 ans.
Dans le quartier, deux semaines après le drame, l’émotion reste forte. L’unité psychologique initiée à la fin des vacances de la Toussaint, au sein de l’école où le garçon a été scolarisé, devrait se poursuivre auprès de ses camarades de classe.
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