l’essentiel
Fabrice Abadie et Etienne André, membres actifs de l’association Le Pion de fer, organisateurs du festival ce week-end au parc des expositions de Tarbes, donnent un coup de jeune au monde des jeux de société.
C’est grâce au covid que Fabrice Abadie a renoué avec les jeux de société. « Avant, j’étais beaucoup plus amateur de jeux vidéo. Je suis resté avec Uno et Monopoly mais quand je suis revenu au jeu de société, j’ai réalisé que j’avais raté 20 ans d’évolution.
On peut dire que le covid a relancé les jeux de société en France” témoigne cette animatrice à la MJC (Maison des jeunesse et de la culture) à Odos.
À voir la foule qui a envahi les tables de jeux samedi matin pour le deuxième festival du jeu de société au parc des expositions, cela ne fait aucun doute.
Pour Etienne André, pompier professionnel, la passion est aussi récente : seulement trois ans. Mais il a contracté le virus très rapidement. Au sein de l’association Le Pion de fer, qui organise le festival, dans lequel il participe activement comme son ami Fabrice, il joue « trois fois par semaine, à raison de 4 à 8 heures par semaine ».
S’évader du réel « en inventant une société »
« Le fait de pouvoir se réunir autour d’une table et créer des émotions » est une constante chez de nombreux acteurs qui peuvent aussi s’évader du réel « en inventant une société ».
Comme Fabrice Abadie qui a une préférence pour « les jeux narratifs car j’ai besoin de m’immerger dans une histoire ». Avec ces trentenaires, le jeu de société fait peau neuve et a désormais les cartes en main pour redevenir à la mode.
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