Quand un fait divers aux Etats-Unis a un impact sur le don d’organes en France ; C’est surprenant mais c’est ce que nous vivons depuis plusieurs jours. L’histoire commence il y a 3 ans : en octobre 2021, Anthony Thomas Hoover, un Américain de 36 ans, se réveille au début de l’opération destinée à lui prélever une partie de ses organes. Cependant, l’homme a été jugé en état de mort cérébrale après une overdose par l’équipe de l’hôpital du Kentucky. Trois ans plus tard, l’homme est toujours en vie et une enquête a été ouverte. C’est ce que rapporte un article publié le 17 octobre par la radio publique américaine, article largement relayé en France.
Et depuis, les refus de dons d’organes ont bondi, ce qui inquiète bien sûr les plus concernés, les patients en attente d’une greffe, ils sont 23 000 aujourd’hui dans notre pays. Quand on sait que près de 1 000 personnes sont mortes l’année dernière parce qu’elles n’ont pas été greffées à temps, on comprend l’alerte de l’agence de biomédecine. Une telle histoire aurait-elle pu se produire en France ? Comment rassurer les donneurs potentiels et leurs familles ? Et comment exprimer votre accord ou votre refus ?
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