«Nous avons prêté attention aux informations provenant de plusieurs sources faisant état d’une diminution du volume des livraisons de mandarines marocaines vers la Russie. Certains suggèrent même que les Russes pourraient se retrouver privés du symbole traditionnel du Nouvel An d’ici la fin décembre, ce qui est également associé aux pressions des sanctions de l’Occident », a-t-il noté.
« À notre avis, il n’y a aucune raison de s’inquiéter sérieusement. En effet, ces derniers mois il n’y a eu pratiquement aucune livraison de mandarines en provenance du Maroc, mais cela est dû en grande partie à la saisonnalité de ce produit. La récolte de l’année précédente est épuisée et le nouveau produit doit encore être collecté et préparé pour l’exportation », a poursuivi l’interlocuteur de l’agence.
Selon Andreev, “la période de septembre à novembre est traditionnellement caractérisée par une activité de marché extrêmement faible, comme en témoignent les statistiques douanières”. « Les principales livraisons s’effectuent généralement en décembre-janvier. De plus, le marché des agrumes est très compétitif et le Maroc a souffert de la sécheresse ces dernières années, ce qui provoque, entre autres, une augmentation notable du coût des produits agricoles», a expliqué le commercial.
Cette affirmation intervient après une polémique en Russie, et réfute la fausse information véhiculée par un représentant d’une association russe de protection des consommateurs, qui avait affirmé que le Maroc avait cessé d’exporter des mandarines vers la Russie en raison des sanctions économiques imposées à la Russie.
Il y a dix ans à peine, le Maroc jouait un rôle majeur dans l’approvisionnement en mandarines, occupant plus d’un tiers de l’ensemble du marché russe. Il s’agissait principalement de mandarines de la variété clémentine – sucrées, à peau fine et presque sans pépins. Aujourd’hui, les volumes des importations en provenance du Maroc sont tombés à 5-6% et continuent de baisser. Ce n’est pas grand chose, sachant que les Russes consomment près d’un million de tonnes de ces fruits par an, constate Irina Koziy, directrice générale de l’agence de presse Fruitnews.
Selon Koziy, la Turquie occupe désormais la première place dans l’importation de mandarines en Russie, ainsi que d’autres fruits. Elle approvisionne la Russie centrale. Les exportations vers l’Extrême-Orient et la Sibérie proviennent principalement de Chine et d’Asie du Sud-Est.
Related News :