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L’homme à la Porsche Panamera incarcéré après sa mise en examen à Nîmes, il est soupçonné de trafic de cocaïne en provenance de Martinique

Officiellement cet habitant de Bagnols-sur-Cèze possède des parts dans une discothèque mais ses revenus officiels proviennent des minima sociaux. L’enquête menée par les policiers de Nîmes et un bureau central a conduit à son interpellation, vendredi 1er mars, à sa descente d’avion à l’aéroport de Marseille.

L’homme soupçonné d’un trafic de stupéfiants ayant eu lieu dans la région de Bagnols-sur-Cèze a été placé en détention provisoire ce lundi 4 mars après sa comparution devant le juge des libertés et de la détention (JLD).

Auparavant, son dossier avait donné lieu à sa mise en examen pour des délits liés aux stupéfiants mais aussi pour des délits financiers, notamment de blanchiment d’argent. Vendredi 1er mars, après une longue enquête de la police de Nîmes, le sexagénaire a été interpellé à sa descente d’avion à l’aéroport de Marseille, à son retour d’un département d’outre-mer où il aurait séjourné quelques jours.

L’interpellation réalisée avec le concours des services de police aux frontières (Paf) et des policiers du service local de police judiciaire de Nîmes (SLPJ) a conduit immédiatement au placement en garde à vue de cet homme de 62 ans. Il aurait été retrouvé en possession de plus de 300 g de cocaïne.

Les drogues auraient été cachées dans des produits cosmétiques. Les investigations portent sur des soupçons de trafic de drogue avec revente dans la région de Bagnols-sur-Cèze à des consommateurs issus des milieux aisés de la région.

Connexion Martinique

L’enquête aurait mis au jour des voyages en Martinique où le sexagénaire est soupçonné de faire des provisions de cocaïne et aurait effectué plusieurs séjours dans ce département d’outre-mer ces derniers mois. Ce département est une plaque tournante du trafic de coke et certains trafiquants s’approvisionnent dans ce secteur.

Équipe commune d’enquête avec le SLPJ, Ofast et le nouveau Gir

A cet égard, une équipe commune d’enquête aurait été constituée avec des policiers de l’office central anti-stupéfiants et ceux de Nîmes et notamment du Gir nouvellement créé dans le Gard mais aussi ceux de la police judiciaire locale.

Un travail collaboratif entre services aurait permis d’accumuler des indices et des accusations qui ont conduit à la mise en place de surveillances et de nombreux actes d’enquête fondés sur deux types d’infractions : les délits liés au trafic de drogue et les délits financiers par rapport aux faits. Ainsi, le sexagénaire est soupçonné d’avoir acquis de la cocaïne en Martinique et de l’avoir transportée vers la France métropolitaine. Mais au-delà de l’aspect cocaïne, l’affaire a révélé un mode de vie étonnant du suspect.

Les minima sociaux comme seule ressource

Ce dernier bénéficierait comme seule ressource des minima sociaux en conduisant une Porsche Panamera tout en possédant des parts dans une discothèque. Le suspect aurait des contacts dans le monde politique et apparaît également sur les réseaux sociaux auprès d’élus locaux ou nationaux ou auprès d’acteurs. Ce mardi 5 mars, il a été confirmé de Source officielle que deux personnes avaient été interpellées dans le cadre de cette affaire et que 350 g de cocaïne avaient été découverts lors des perquisitions. La Porsche pourrait être saisie par la justice de Nîmes qui affiche une affaire majeure en matière d’économie souterraine et un Gir récemment créé dans le Gard sous l’autorité de Jean-Michel Nahon, directeur interministériel de la police nationale (groupement régional d’intervention dédié aux la lutte contre l’argent sale et les flux financiers liés aux trafics).

Ce mardi 5 mars, Me Khadija Aoudia, l’avocate du sexagénaire, s’est limitée à confirmer qu’une demande de débat différé avait été acceptée par le juge des libertés et de la détention. Le suspect faisait l’objet d’une incarcération provisoire en attendant qu’un débat de fond ait lieu jeudi ou vendredi au tribunal judiciaire de Nîmes et que le JLD se prononce définitivement sur un éventuel placement en détention provisoire.

La compagne de ce suspect a également été entendue par les services d’enquête. Le juge d’instruction aurait d’ailleurs auditionné cette personne ce lundi 4 mars.

 
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