L« L’origine de la pandémie de COVVI-19 est-elle enfin sur le point d’être éclaircie ? Dans une note publiée ce samedi 25 janvier, la CIA, l’agence de renseignement américaine, estime qu’il est « plus probable » que la pandémie mondiale de COVID-19 soit le fruit d’une fuite de virus dans un laboratoire de recherche chinois situé à Wuhan. plutôt que de transmission à l’homme par un animal présent sur un marché.
Interrogée par John Ratcliffe, tout juste nommé directeur de l’agence par Donald Trump, la CIA a tenu à préciser que cette hypothèse reste pour l’heure une hypothèse « peu fiable », même si une enquête est encore en cours, relate le New York Times.
Lutte contre la « menace chinoise »
Loin de passer inaperçue, la publication de cette note résonne comme une décision politique, la première de John Ratcliffe depuis son arrivée à la tête de la CIA. L’un des plus proches du nouveau locataire de la Maison Blanche, John Ratcliffe fut, lors du premier mandat du milliardaire à la tête des Etats-Unis, le directeur national du renseignement. A l’époque, déjà, il avait longtemps privilégié l’hypothèse d’une fuite dans un laboratoire de recherche chinois, mettant ainsi la responsabilité de la pandémie et de la mort d’un million d’Américains sur le dos des autorités de Pékin, selon Le Figaro.
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Désireux de lutter aujourd’hui contre « la menace chinoise », John Ratcliffe a déclaré dans un entretien accordé ce vendredi 24 janvier au site ultra-conservateur Actualités Breitbartsouhaitent voir l’agence de renseignement abandonner sa neutralité sur le dossier Covid pour pouvoir affirmer clairement sa position. « Nos services de renseignement, notre science et notre bon sens dictent tous que l’origine du COVID était une fuite à l’Institut de virologie de Wuhan. Mais la CIA n’a pas fait cette évaluation ou du moins ne l’a pas fait publiquement », a-t-il déclaré.
Réagissant à ces nouvelles accusations contre la Chine, le porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington, Liu Pengyu, a dénoncé une « manipulation politique ». S’opposant fermement à « la politisation et la stigmatisation de l’origine du virus », Liu Pengyu a également appelé le monde « à respecter la science et à se tenir à l’écart des théories du complot ».