La deuxième journée d’audience du procès de Johnny Chazar, accusé d’avoir violé sa cadette pendant quatre ans à Parthenay de 2018 à 2022, a été lourde et intense. Les débats publics avaient été marqués la veille par les témoignages poignants de la demi-sœur aînée agressée sexuellement également par le père incestueux, de la mère de sa fille aujourd’hui âgée de 16 ans, et enfin celui de cette victime, qui a vécu l’enfer pendant quatre longues années. années.
Après les relations psychologiques et psychiatriques d’experts décrivant un pervers manipulateur « Ne ressentant aucune attirance pour les mineurs en dehors de ses filles »l’accusé a parlé pour tout admettre, y compris les plus indicibles qu’il n’avait pas pu exprimer jusque-là dans une reconnaissance partielle des faits.
« Oui, tout s’est bien passé comme ça » : Les cunnilingus, les pipes, les pénétrations digitales mais aussi les pennias du vagin et de l’anus de sa petite fille de ses 10 à ses 14 ans. Il a reconnu dans le bloc et détaille les brimades ou injures dégradantes, la corruption, l’étouffement avec un coussin, les menaces au couteau… Pour ces crimes commis à répétition, le quadragénaire affronte le criminel à perpétuité.
-“Je demande pardon, j’assumerai”
“L’inceste est un esclavage”a martelé l’avocate générale Anne Lappara avant de exiger 20 ans de prison contre Johnny Chazar. À 15 h 45, avant que le jury ne se retire pour délibérer, l’accusé prononce ces quelques mots : «Je demande pardon à tout le monde, j’assume. »»