«La terrasse est le seul endroit où je peux m’échapper physiquement et mentalement. «Assis dans son fauteuil roulant, Deborah Tutton fait un geste vers cet horizon grâce à laquelle elle trouve l’apaisement: un verger de prune et un champ dans le creux d’une colline qui surplombe Castelmoron-sur-Lot, dans un endroit appelé Toupous-prats – Nate.
Sur ce terrain, à cent mètres du pavillon de Tutton, la société solaire de reine programmer la construction d’un parc photovoltaïque de 23 hectares dont les modules devraient couvrir «un tiers de la surface». Pour le Britannique, affecté par un handicap physique et des troubles bipolaires, et son mari William, ce projet est un brise-cœur.
Une pétition lancée
Le couple fait partie d’un collectif de résidents qui s’opposent à la réalisation de cette installation qui doit mélanger la production électrique et l’activité agricole en organique. Une pétition a été lancée l’été dernier. En janvier, il a totalisé un peu plus de 400 signatures. Alors que les détracteurs le voient comme «seulement un prétexte», les chefs de projet, ils mettent en évidence son caractère agrivoltaïque. Il permettrait de «sécuriser» l’activité d’un jeune producteur de mouton, Brice Pelletan, installé près du terrain possédé par le Trincot de Castelmoronais Marc.
La chambre lot-et-Garonne de l’origine agricole a orienté vers le solaire à ce sol en raison de «son faible potentiel agronomique». Les structures fixes, à cinq tables à mètres, seront relevées de 1, 1 à 1,2 mètres du sol pour permettre le passage des animaux et des machines agricoles.
«Les surfaces seront semées afin que les animaux doivent manger tout le temps sans contributions», explique le directeur exécutif du développement de Reven Solar, Olivier Bousquet. Le bétail de 100 et 150 animaux à commencer doit atteindre 250 têtes, en «deux à trois ans». L’équipement (clôtures, parc de compression) est également soutenu par l’entreprise. Sur le plan économique, «la partie agricole résiste à elle-même», dit-il.
Le propriétaire du terrain a signé un contrat de 40 ans avec Reven Solar (la durée légale des installations photovoltaïques). Comme la loi l’exige, «l’obligation est pour nous de garantir la continuité agricole» si l’éleveur devait arrêter son activité, spécifie la société qui, si le poste dépassait 18 mois, serait exposé à des sanctions financières.
-Pollution visuelle
Redden Solar investit 12 millions d’euros dans ce parc. Cette somme ne comprend pas les taxes, les frais de maintenance et le loyer dû à l’opérateur. Une rente dont le montant n’a pas été rendu public. «Nous ne dépassions pas 3 000 euros par hectare», explique Olivier Bousquet. En raison de moins de productivité, «nous maintenons les loyers aux hectares assez bas dans l’agrivoltaisme», «vous devez être en mesure de rester à des prix du marché. »»
L’étude sur l’impact environnemental ne note «pas de participations en termes de biodiversité», fait avancer la retenue solaire. Les résidents en doutent, témoignant des laissez-passer animaux ordinaires. D’un autre côté, l’étude de paysage actuelle devrait prendre en compte les préoccupations de la douzaine de castelmoroners qui pouvaient voir leur horizon modifié par le parc situé sur un pays vallonné. «C’est un massacre du paysage!» «, Plaguez le fermier Claude Favre, près de la structure potentielle» qui devrait être visible à distance et de nombreux points de vue. »»
Un impact sur le tourisme?
Et l’ancien conseiller municipal à énumérer d’autres impacts: «Perte de la valeur des terres des maisons et des terres limitères, envoyant des réflexions ennuyeuses, le risque d’inondations sur le sol compacté, l’augmentation de la température de l’air…» Sur ces derniers points, «Nous sommes plus dans le Fantasy », commente Olivier Bousquet.
«Nous ne pourrons pas rendre le projet invisible», concède-t-il. Une étude de paysage est en cours, la plantation de végétation et le déplacement des modules pourraient réduire l’impact visuel. Le directeur évoque la possibilité de faire en sorte que les consommateurs bénéficient, dans un périmètre à définir, d’un taux d’électricité réduit, comme compensation.
Rappelant le poids économique du tourisme dans le village, les détracteurs se demandent: «Ce projet a sa place près du château solaire, un site remarquable, qui a valu à la municipalité une subvention de la Fondation patrimoniale pour sa rénovation? Le maire, la ligne Lalaurie, qui n’a pas parlé le Conseil municipal sur le sujet à ce jour, est hostile au projet. Pour le moment, le permis de construction n’a pas été déposé. Il sera éduqué par l’État avant de faire l’objet d’une enquête publique.