La CCGP gère plusieurs domaines skiables : Larmont/Gounefay, Malmaison, Granges-Dessus et Verrières-de-Joux. Au total, 12 emplois (équivalent temps plein) sont générés. La collectivité gère le matériel, les équipements, l’entretien, l’accueil du chantier et surtout l’organisation des secours : “c’est ce qui coûte cher à la CCGP, mais c’est une obligation”précise Cyril Torres, chef du service tourisme au Grand Pontarlier. Sur les dix dernières années, la gestion des domaines skiables a coûté à la collectivité entre 135 000 € et 200 000 €, pour des revenus de l’ordre de 75 000 € (mauvaise saison) et 150 000 € (bonne saison).
« C’est un service public. Notre métier n’est pas de gagner de l’argent.
« Nous sommes en déficit dans les domaines skiables, entre 20 000 et 60 000 € par an. Plus il y a de neige, plus nous couvrirons nos frais. Moins il y aura de neige, plus nous serons en déficit. Cela reste un service public. Il s’agit d’équipements sportifs destinés aux utilisateurs. Notre métier n’est pas de gagner de l’argent.poursuit Cyril Torres.
-L’ouverture des domaines dépend alors des conditions météorologiques, et malgré des chutes de neige incertaines au fil des saisons, « Les Pontissaliens et les Doubistes en général sont très attachés au ski nordique. Il s’agit d’un attachement émotionnel et patrimonial. Quand on voit l’engouement à chaque chute de neige, oui il est pertinent de continuer à dépenser dans ces domaines skiables. Nous avons des difficultés, nous ne le cachons pas. C’est de plus en plus variable mais on peut toujours travailler avec de la neige, c’est encore possible. Nous avons beaucoup de demandes. Tant que cela sera un besoin pour les utilisateurs, nous continuerons »souligne le chef du service du tourisme communautaire. Mercredi 15 janvier, les sites de Gounefay et de Malmaison étaient toujours ouverts.