Harcèlement scolaire
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Sabrina Le Thanh y a-t-il responsable du centre de lutte contre le harcèlement scolaire à la DSDEN de l’Aveyron, Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale.
Pour elle, le harcèlement a toujours existé, mais il est devenu bien plus fort depuis l’arrivée des réseaux sociaux.
Ce qui a changé ces dernières années, c’est toute la partie numérique, c’est 24h/24 et 7j/7, il n’y a pas beaucoup de répit dans le harcèlement quand il continue sur les réseaux. Derrière un écran, on n’est pas en contact avec la victime, on ne la voit pas, on ne voit pas sa souffrance. On a le sentiment de se croire en sécurité, même si on laisse des traces, on est un peu dans le jeu, dans le virtuel. Et puis, les jeunes vont de plus en plus tôt sur les réseaux sociaux, avant leur majorité numérique (15 ans), c’est un peu comme remettre une voiture entre les mains de quelqu’un qui n’a pas le code. ni le permis.
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Aujourd’hui, le harcèlement dépasse souvent les murs de l’école et cela peut rendre les sanctions difficiles à appliquer.
Cela peut être dans votre club de sport, pendant les temps périscolaires… Ce qui distingue le harcèlement scolaire, c’est le phénomène de groupe. Mais oui, il pourrait même y avoir des sanctions dans le cas où un élève d’un établissement serait victime d’un élève d’un autre établissement scolaire. Après, encore faut-il que les faits soient établis pour prendre une sanction.
