Paul est champion de labour de l’Orne, à seulement 17 ans

Paul est champion de labour de l’Orne, à seulement 17 ans
Paul est champion de labour de l’Orne, à seulement 17 ans

Par

Nicolas Ségura

Publié le

21 janvier 2025 à 12h11

“Il m’a vu faire ça et je lui ai dit : ‘vas-y, commence’.” Entre l’aîné Thomas Bourban et Paul Gautieroriginaire de Grais (Orne), c’est une affaire de famille. Son « grand demi-frère » lui a appris beaucoup de choses sur les labours. Paul adore ça, et il a du talent : il a été sacré champion de l’Orne et participera donc au championnat de Normandie, qui se déroule à la fin de l’été.

La compétition, un virus qui se transmet

Paul, juste 17 ansest étudiant en 1re classe STAV (agronomie et sciences et technologies de la vie) au lycée Robillard à Saint-Pierre-sur-Dives. Son demi-frère Thomas est employé dans une ferme.

Paul a d’abord participé au concours du canton de Briouze, organisé par les Jeunes Agriculteurs. «C’est une sorte de démonstration pour montrer le labourréservé aux moins de 35 ans », explique Thomas.

Elle s’est déroulée à Grais, sur le terrain d’un je pourraisà qui Paul va souvent.

J’avais déjà remporté le concours cantonal l’année dernière, avant de terminer 5ème au concours départemental.

Paul Gautier

Le lycéen a encore tenté sa chance au concours départemental cette année, avec succès, puisqu’il a obtenu le double. It took place near Mortagne-au-Perche.

Paul et Thomas devant la charrue trisoc de compétition. ©Photo fournie à la rédaction

Un tracteur spécial compétition

Ses succès font la fierté de Thomas, qui, par le passé, a terminé 2ème au concours départemental pour se qualifier au niveau régional. « Après, j’ai calé, sourit-il.

Pour que Paul prenne la relève, Thomas lui offre la machine de compétition, un charrue trisoc [avec trois lames, N.D.L.R.].

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Au départ, il s’agissait d’une démonstration destinée aux agriculteurs pour qu’ils prennent la charrue qu’ils ont dans leur champ, avec l’équipement dont ils disposent. Le nôtre, nous l’avons amélioré et il ne sert qu’à ça.

Thomas Bourban

C’est un événement qu’ils apprécient et auquel ils participent volontiers. Ils apprécient le côté familial: « On a essayé et on améliore le matériel au fur et à mesure. En gros, c’est une charrue de campagne. Il pourrait labourer sans problème, mais nous ne voulons pas le casser », souligne Thomas.

Paul Gautier avec sa machine agricole, lors du concours de labour. ©Photo fournie à la rédaction

Une famille d’agriculteurs

Entre deux éditions, Paul s’est amélioré en termes de conduire c’est ce qui a fait la différence : « Le matériel n’a pas beaucoup changé. »

Le test consiste à respecter un plan labourer une parcelle. Il existe plusieurs critères, comme l’aspect général, la profondeur, la régularité, etc.

L’agriculture est une passion familiale. Le grand-père avait un exploitation agricole. « Nous sommes entourés d’agriculteurs. On est plongés dedans, c’est une passion », explique Paul.

Et depuis l’âge de 8 ans, il adore aller fermedu voisin Charles Martin, situé « à un kilomètre à vol d’oiseau ». C’est là qu’il a appris à conduire. « J’y vais chaque fois que je suis en vacances ou chaque fois qu’ils ont besoin de moi maintenant. »

La prochaine étape pour lui est le concours régional, qui devrait avoir lieu en septembre.

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