trafic de drogue dans le nord du Gard et dissensions entre avocats de la défense

trafic de drogue dans le nord du Gard et dissensions entre avocats de la défense
trafic de drogue dans le nord du Gard et dissensions entre avocats de la défense

Une affaire de drogue, mise au jour dans le centre de Barjac, aurait pu être jugée ce lundi 20 janvier devant le tribunal correctionnel d’Alès, mais un prévenu, placé sous contrôle judiciaire, en a décidé autrement. Visiblement faux…

Les informations parvenues aux oreilles des gendarmes ont lancé des investigations qui ont conduit à la découverte d’un trafic de stupéfiants, principalement de cannabis mais aussi de cocaïne, au cœur de Barjac, commune située au nord du Gard. Les dealers présumés opèrent visiblement, au moins depuis avril, entre la place Joseph-Comte et la rue des Glycines. Quatre suspects, tous domiciliés dans la commune et âgés de 20 à 29 ans, ont été arrêtés la semaine dernière ; trois ont été placés en détention provisoire le 17 janvier, le quatrième se retrouvant sous contrôle judiciaire.

L’accusation s’oppose à la disjonction de l’affaire

Alors que tout le monde est réuni devant le tribunal correctionnel d’Alès, ce lundi 20 janvier, pour être jugé en comparution immédiate, ce dernier, contrairement aux autres, demande, comme la loi l’autorise, du temps pour préparer sa défense, son conseil, Me Sophie Bonnaud, n’était pas disponible. D’emblée, Quentin Larroque, pour le parquet, est contre la disjonction du dossier, ne s’oppose pas à ce que ce prévenu de 27 ans reste sous contrôle judiciaire (il avait demandé vendredi à se rendre en cellule, mais constate que il a comparu à cette audience et pense donc qu’il sera à la barre pour son procès) et demande le maintien en détention de ses associés.

“Je trouve qu’il manque de fraternité”, estime Me Mendez

Les avocats des trois détenus s’insurgent. Défendant l’un d’eux, Me Karim Derbal a déclaré aux juges : “Soit vous le jugez aujourd’hui, soit vous le laissez sortir.” «Je n’ai pas été informé de la demande de référencement»s’offusque de Me Florence Mendez. « Je trouve que ça manque de fraternité. Et c’est facile de demander le licenciement quand son client est à l’extérieur… » « Tout est dit ! »conclut Me Gilbert Bekale.

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La police vient chercher le quatrième prévenu

Après une période de délibération, les magistrats du siège ont reporté cette affaire au 17 février. D’ici là, ils laissent en prison les trois qui étaient déjà incarcérés… et envoient également en cellule celui qui avait été placé sous contrôle judiciaire au fin de la semaine dernière. Alors que deux agents du commissariat d’Alès s’approchent pour l’emmener à la maison d’arrêt de Nîmes, ce Barjacois lâche : « Si j’avais su, j’aurais demandé à être jugé directement… »

 
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