La patronne de la fédération LR de Paris, Agnès Evren, qui copréside le premier groupe d’opposition au Conseil de Paris, a appelé lundi « toute la droite parisienne » à se rassembler derrière Rachida Dati en vue des élections municipales de 2026.
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« En tant que président de la fédération LR de Paris, j’appelle tous les élus parisiens de notre famille politique, ainsi que nos alliés de droite et du centre, à se rassembler au plus vite pour créer les conditions de la victoire.», déclare Agnès Evren, la sénatrice et présidente de la fédération LR de la capitale, dans un entretien au journal Le Figaro.
« A mes yeux, Rachida Dati est la mieux placée »renchérit Agnès Evren, vice-présidente des Républicains, en s’en prenant au « résultat catastrophique » de la maire socialiste sortante Anne Hidalgo, en charge de la capitale depuis dix ans.
“Paris a perdu 200 000 habitants en dix ans, les classes moyennes fuient, la ville est jugée sale, dangereuse, stressante et bétonnée (…), et les finances municipales sont asphyxiées par une dette abyssale de neuf milliards d’euros…”, énumère l’élu de droite.
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Son appel à se rallier derrière l’actuelle ministre de la Culture n’engage pas l’ensemble du groupe Union Capitale, première force d’opposition au Conseil de Paris, qu’elle copréside aux côtés du LR Geoffroy Boulard et de l’ancien député Horizons Pierre-Yves Bournazel. Ce dernier ne cache pas ses ambitions pour le scrutin de 2026.
«À un an des élections municipales, j’espère qu’Union Capitale entendra mon appel», ajoute le sénateur, alors que la droite est dispersée en trois groupes au Conseil de Paris.
Le groupe Union Capitale (22 élus dont une large majorité issue de LR) s’est constitué cet été.pour préfigurer un grand rassemblement, au-delà de notre famille politique »indique Agnès Evren. «Nous nous retrouverons bientôt pour organiser cette unité et travailler sur le projet», a-t-elle précisé.
La création d’Union Capitale avait vidé de moitié le groupe Changer Paris (19 élus) dirigé par Mme Dati, la maire du 7e arrondissement. Le sénateur LR Francis Szpiner a créé son propre groupe LR et centriste (13 élus), en désaccord avec le rapprochement imposé par le ministre de la Culture avec la majorité présidentielle.
