C’était une de ces nuits où on n’arrivait pas à dormir. Dans le froid, la promiscuité, mais surtout la tension des derniers instants : « Nous espérions ne pas être tués au dernier moment. C’est toujours pareil juste avant les cessez-le-feu, c’est toujours plus violent parce que l’armée israélienne essaie de faire pression sur le Hamas.»explique Areej Herzallah, une mère de famille de 40 ans, joint par téléphone, dimanche 19 janvier.
Retrouvez le live | En direct, cessez-le-feu dans la bande de Gaza : 90 prisonniers palestiniens libérés après la libération de trois otages israéliens
Lire plus tard
Près de la tente d’Areej Herzallah, à Al-Qarara, près de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza, où la famille a trouvé refuge depuis plus d’un an, les coups de feu ont résonné toute la nuit, jusqu’au matin : « Des coups de feu, des bombardements, des roquettes… Nous étions tous ensemble, nous tenions les uns les autres… Et quand est arrivée 8h30, début officiel du cessez-le-feu, nous nous sommes réjouis en pensant que c’était fini ! Mais non. Les combats se sont poursuivis, encore une fois. » Avancer “raisons techniques”, Le Hamas n’a pas fourni à temps les noms des trois otages qui devaient être livrés dans la journée. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait alors déclaré que le cessez-le-feu ne commencerait qu’après réception de la liste.
-Il vous reste 88,74% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.