Malgré des tarifs en baisse et une couverture améliorée, DAZN peine à s’imposer dans le paysage audiovisuel de Ligue 1.
Avec la Coupe de France qui vient de connaître deux tours en deux semaines en janvier, les Français ont pu retrouver les joies de quelques matches de clubs en clair. Entre la Coupe d’Europe sur Canal+ et la Ligue 1 partagée entre DAZN et BeIN Sports, il faut évidemment payer pour suivre désormais les clubs français. Si pendant longtemps, le championnat de France a permis de récolter des sommes records pour la Ligue, ce n’est plus le cas depuis le récent appel d’offres, et des recettes de moins de 500 millions d’euros dans les caisses du football français désormais chaque année. DAZN a d’abord été pointée du doigt pour ses prix trop élevés. Si depuis, la plateforme britannique a revu sa manière de faire, en modifiant ses prix et en améliorant la qualité de sa production, nombreux sont ceux qui n’ont pas adhéré au projet. Même les premiers abonnés, dont certains se sentent floués en devant payer le plein tarif alors que d’autres arrivés plus tard paient la moitié du prix, ont parfois abandonné la suite de leur championnat.
Prix et qualité, deux éléments décisifs
Le magazine Capital revient ainsi sur les tentatives de DAZN pour séduire le public français pour éviter de devoir tout abandonner en un an, si le seul 1,5 million d’abonnés n’est pas atteint. “ De quoi tenter les indécis, et les empêcher de se tourner vers des offres IPTV illégales. Mais aussi faire regretter leur engagement aux premiers clients, qui paient plein tarif. », livre le magazine économique, qui donne la parole aux clients désabonnés. Certains se plaignent du prix, d’autres de la qualité de l’image. Et le prénommé Hervé déplore les deux. ” Les prix de DAZN sont étonnants. Même à 19,99 euros, c’est bien trop cher pour un service de mauvaise qualité. Je me suis abonné pour 15 euros via Amazon. J’ai annulé au bout d’un mois : la qualité de diffusion est mauvaise. Sur grand écran, vous suivez la trajectoire du ballon et elle n’est pas fluide. C’est certainement leur algorithme de compression pour optimiser la bande passante et économiser sur les opérations. Ils feraient mieux de s’inspirer de Canal+, TF1… Bref, pas d’IPTV, mais pas de DAZN non plus », dénonce ce client désabonné, et rappelle que les téléspectateurs français souhaitent effectivement un service pas trop cher et de bonne qualité pour retrouver leur amour de la Ligue 1.
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