Chaque jour depuis samedi dernier, les téléspectateurs connaissent un peu mieux Virginie Couet, candidate et championne de l’émission Tout le monde veut prendre sa place, sur France 2. Habitante à Morhange depuis 4 ans et agricultrice avec son compagnon Laurent Oury à Bermering , cette sympathique quadragénaire se retrouve chaque jour devant son poste de télévision pour admirer les progrès réalisés et se remémorer cette belle aventure suivie quotidiennement par 1,65 million de téléspectateurs en moyenne, soit près de 20% de part d’audience.
Sans pouvoir dévoiler certains détails de l’enregistrement, ni le récit exact de son parcours dans l’émission (clause de confidentialité requise), Virginie est cependant libre de parler de tout le reste. À commencer par « l’extrême sympathie » du présentateur Cyril Féraud, « toujours souriant et disponible pour une photo avec le public et les candidats. Il a essayé de nous mettre à l’aise et c’est très agréable car on peut vite être impressionné dans ce monde où tout est précis.
Je ne suis pas venu pour être champion
Virginie avoue : « Je n’avais pas l’intention de gagner plusieurs spectacles. D’autant que lors de mon audition vidéo en novembre dernier, le champion en titre allait passer le cap des 100 victoires d’affilée. À ce moment-là, mon objectif était d’atteindre la finale et d’obtenir un voyage au maximum. »
Finalement, le destin lui sourit. Les questions sur Louis XIII (dont elle se souvient encore par cœur) lui permettent de prendre la place du champion (devenu depuis Ève, « une adorable candidate corse ») et de s’asseoir un moment sur le trône. « Il y a encore une part de chance dans ce match. Si les questions avaient porté sur le sport, je n’aurais pas eu ce cours», sourit celle qui se dit plus à l’aise avec les thèmes de la littérature, de la gastronomie, de la nature…
Désormais reconnue grâce à ses premières apparitions dans l’émission, Virginie vit très humblement sa nouvelle notoriété. Les messages de sympathie qui lui sont adressés sur les réseaux sociaux la touchent. «De plus, d’anciens collègues ont repris contact avec moi, ce qui fait plaisir», explique l’ancien éducateur spécialisé de la région d’Albi.
-Revivez le spectacle sans stress ni fatigue
Son seul regret, finalement, serait peut-être d’avoir vécu cette folle expérience seule, loin de son compagnon Laurent, occupé aux travaux de la ferme des 7 Cigognes à Bermering. « Nous élevons 85 vaches laitières et produisons 90 % de l’alimentation de nos animaux (ensilage de maïs, luzerne, herbe et blé). Depuis peu, nous nous diversifions dans les jus de fruits et les confitures grâce aux arbres fruitiers que nous possédons. Tout ce travail nécessite une présence sept jours sur sept. »
Petite consolation pour Laurent, le couple a prévu à la fin du mois de retrouver les studios d’enregistrement de la Plaine Saint-Denis, mais du côté du public cette fois. « On va pouvoir se faire une nouvelle idée dans les coulisses du spectacle, mais sans le stress et la fatigue », apprécie Virginie.
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