Par
Lucille Akrich
Publié le
16 janvier 2025 à 14h43
La majorité des accusés n’ont pas jugé utile de se présenter à nouveau devant le tribunal pour ce délibéré.
En revanche, des représentants de la Ville de La Roche-sur-Yon et du Planning Familial étaient présents.
Ce jeudi 16 janvier 2025Le tribunal de La Roche-sur-Yon a rendu son délibéré dans l’affaire des dégradations de la statue de Simone Veil, dans la capitale vendéenne, survenues le 8 mars 2024.
Une affaire qui a choqué la sphère politique yonnaise et vendéenne et les associations de défense des droits des femmes.
500 € d’amende chacun
LE neuf accusésde la Militants du parti royaliste Action Françaiseâgés de 18 à 23 ans, ont tous été reconnus coupables.
Ils sont condamnés à payer une amende de 500 € chacun.
-Rappelons qu’à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, ils avaient organisé une scène macabre autour de la statue de la place Simone-Veil, à La Roche-sur-Yon, déposant des poupées par terre et colorant l’eau en rouge sang pour simuler le meurtre. des nourrissons.
Le tout en placardant des slogans anti-avortement et des autocollants Action Française sur la statue et tout autour. Une scénographie jugée « choquante », le jour très symbolique de l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française.
A la barre, le 19 décembre, les étudiants et jeunes professionnels ont tous expliqué vouloir partager leur opinion anti-avortement, considérant l’avortement comme un « meurtre d’un enfant à naître ».
La Ville sera indemnisée
La constitution de partie civile de la Ville de La Roche-sur-Yon a été déclarée recevable par les juges : les prévenus sont condamnés à verser 4 500 € à la commune pour préjudice moral et 184,48 € pour préjudice matériel. La Ville avait plaidé une atteinte importante à son image. En revanche, la constitution de partie civile pour le Planning familial a été déclarée irrecevable.
Lors du procès du 19 décembre, le procureur de la République a requis à leur encontre une peine de six mois de prison avec sursis, assortie d’une interdiction des droits civiques et d’une interdiction d’obtenir un emploi dans la fonction publique pendant cinq ans. .
Les prévenus ont dix jours pour faire appel de cette décision.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.