“J’ai toujours voulu jouer au XIII au plus haut niveau”, assure Renaud Lapierre, l’arrière de St-Estève/XIII Catalan

“J’ai toujours voulu jouer au XIII au plus haut niveau”, assure Renaud Lapierre, l’arrière de St-Estève/XIII Catalan
“J’ai toujours voulu jouer au XIII au plus haut niveau”, assure Renaud Lapierre, l’arrière de St-Estève/XIII Catalan

Renaud Lapierre (29 ans) est conducteur de machine la semaine et arrière de Saint-Estève/XIII Catalan le week-end. Le Catalan, qui a joué au XV la saison dernière, évoque son changement de codes et son investissement au sein des Baby Dracs.

L’année dernière, vous vous êtes essayé au rugby à XV avec l’équipe de Prades, et cette année vous retrouvez le XIII avec Saint-Estève/XIII Catalan. Pourquoi cette décision ?

J’ai adoré mon expérience au XV l’année dernière avec Prades, où je jouais principalement ailier et je souhaitais rester. Mais quand St-Estève/XIII Catalan m’a contacté, j’ai accepté car j’ai toujours voulu jouer au XIII au plus haut niveau.

Votre expérience à XV vous sert-elle actuellement à XIII ?

Ce sont deux sports différents et deux styles différents mais je pense que l’un sert l’autre. Au rugby à XV par exemple, il y a beaucoup plus de jeu de jambes qu’au rugby à XV, ce qui est parfois dommage. Ces deux perspectives me permettent une nouvelle approche lorsque je joue sur le terrain.

Jouer à ce niveau a-t-il changé certaines de vos habitudes ?

Oui, maintenant je regarde mes matchs à chaque fois après les avoir joués. Les coachs trouvent toujours quelque chose à améliorer même dans les bons matchs, ça nous permet d’évoluer. Grâce à ce questionnement, on sort de notre zone de confort, ce que je ne faisais pas auparavant.

Le fait que la majorité de vos coéquipiers soient plus jeunes que vous change-t-il quelque chose pour vous ?

C’est vrai que seulement trois ou quatre de mes coéquipiers ont un âge proche du mien. L’âge moyen de mon équipe est d’environ 23 ans, donc la différence d’âge est là. Mais la plupart d’entre eux ont une expérience de plus haut niveau que moi. Dans notre jeu, cette jeunesse nous apporte sa folie et nous pouvons apporter notre maturité, notre calme et notre sérieux. C’est assez complémentaire.

Assumez-vous un rôle de leadership au sein de cette équipe ?

Nous essayons d’aider les jeunes à atteindre leur objectif final. C’est-à-dire : intégrer les Dragons Catalans, ce qui est l’objectif de la plupart d’entre eux. Quand on est plus jeune, le plus dur, ce sont les défaites car on a l’impression que tout est fini, on est alors là pour les remotiver.

Après la défaite du week-end dernier, comment abordez-vous le prochain match contre Limoux ?

C’est la première fois cette saison qu’on prend une si grosse claque (Défaite 28-12 à Lézignan, NDLR). On ne s’attendait pas à être autant dominé. Limoux est une très bonne équipe et nous allons sortir la tête de l’eau pour les affronter dans les meilleures conditions possibles.

Comment parvenez-vous à concilier votre vie professionnelle et sportive en plus de votre vie privée ?

Je travaille du lundi au vendredi, de 6h à 17h, sur des chantiers. Ensuite, je continue avec les entraînements du soir quatre fois par semaine, la salle de sport et les journées de match le week-end. 90 % des joueurs de l’équipe n’ont pas de travail supplémentaire à côté, donc je dois vraiment m’organiser. Je rentre souvent tard, et avec un garçon de 2 ans et demi c’est compliqué de concilier tout ça. Et malheureusement, le dimanche, nous n’avons pas vraiment le temps de faire beaucoup d’activités.

Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ?

A 29 ans, on n’a plus les mêmes ambitions qu’à 20 ans. Je vais pour le moment finir cette année et je verrai. Le Super XIII demande beaucoup d’investissement et c’est fatigant en plus de mon travail. Après, je compte continuer le rugby mais pour le plaisir.

 
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