Le géant ferroviaire italien Trenitalia prépare une nouvelle offensive en France. Après Paris-Lyon, l’entreprise vise la ligne Paris-Marseille à partir de 2023. Une concurrence accrue se profile pour la SNCF. Quelles seront les conséquences pour les voyageurs ? Découvrez les détails de ce projet ambitieux qui pourrait bien redistribuer les cartes du transport ferroviaire français…
Le paysage ferroviaire français est à l’aube d’un nouveau bouleversement. Selon des sources proches du dossier, le géant italien Trenitalia s’apprêterait à lancer une liaison TGV entre Paris et Marseille à partir de 2023. Un projet ambitieux qui démontre les ambitions expansionnistes de la compagnie transalpine et qui promet une concurrence accrue pour la SNCF sur ses lignes. phares.
Trenitalia fait grand sur l’axe Paris-Marseille
Déjà présent sur la ligne Paris-Lyon depuis fin 2021, Trenitalia compte poursuivre sa conquête du marché français. Et pour cause, la liaison entre la capitale et la ville marseillaise fait partie du top 5 des destinations les plus prisées de France. Une aubaine que l’entreprise italienne ne pouvait plus ignorer.
Concrètement, Trenitalia prévoit de faire circuler ses TGV rouges sur les rails de Provence avant l’été 2023. Un calendrier serré qui s’explique par la volonté de la compagnie de profiter de la haute saison touristique, période où les trains sont pleins des semaines à l’avance. .
Nous nous positionnons sur cette route car elle fait partie du top cinq des destinations en France.
Marco Caposciutti, PDG de Trenitalia France
Des synergies pour optimiser les coûts
Pour optimiser son offre, la compagnie transalpine entend s’appuyer sur les synergies avec sa ligne Paris-Lyon. Ainsi, tous les trains au départ ou à destination de la capitale s’arrêteront en gare de Lyon. De même, la maintenance des trains pourrait être partagée entre les deux liaisons dans des ateliers loués à la SNCF en région parisienne.
Une stratégie payante sur le papier mais qui devra faire ses preuves sur le terrain. Car si le succès est au rendez-vous entre Paris et Lyon, rien ne garantit qu’il en sera de même sur la liaison vers Marseille où la concurrence de la SNCF et du covoiturage est particulièrement rude.
Paris-Lyon-Milan dans les tuyaux
Parallèlement au lancement de ses TGV vers la ville de Marseille, Trenitalia travaille à la réouverture de la ligne Paris-Lyon-Milan. Un axe fermé depuis un glissement de terrain survenu l’été dernier en Maurienne et dont la réouverture est espérée pour le printemps 2023.
Là encore, l’opérateur transalpin mise sur les synergies pour booster la rentabilité de cette liaison internationale. A commencer par la mutualisation des trains et des équipages avec les TGV Paris-Lyon de la compagnie.
La SNCF face à un défi majeur
Avec ces projets d’envergure, Trenitalia s’impose comme un concurrent sérieux de la SNCF. Un défi de taille pour l’entreprise française qui voit ses parts de marché s’effriter sur Paris-Lyon depuis l’arrivée des TGV italiens fin 2021.
Pour contrer l’offensive transalpine, la SNCF pourrait bien être tentée de revoir sa grille tarifaire à la baisse. Une perspective qui ravirait certes les voyageurs mais qui pèserait sur les finances de l’opérateur français, déjà mises à mal par la crise sanitaire et la concurrence du covoiturage.
Nous sommes en train de recruter une quarantaine de personnes.
Marco Caposciutti, PDG de Trenitalia France
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Une dynamique porteuse pour le ferroviaire
Au-delà de la concurrence frontale entre opérateurs, l’arrivée de Trenitalia sur de nouveaux marchés domestiques est une excellente nouvelle pour le secteur ferroviaire dans son ensemble. En stimulant l’offre et en baissant les prix, l’entreprise italienne contribue à rendre le train plus attractif par rapport à d’autres modes de transport comme l’avion ou la voiture.
Une dynamique vertueuse qui pourrait bien inciter de nouveaux voyageurs à franchir le pas et à préférer le rail pour leurs déplacements ou escapades du quotidien. De quoi redonner des couleurs à un secteur longtemps à la traîne et qui entend jouer un rôle clé dans la transition écologique.
Trains à grande vitesse, prix bas et grand confort : telle est la promesse de Trenitalia pour attirer les voyageurs français. Rendez-vous sur les quais en 2023 pour voir si la mayonnaise prend le dessus et si la SNCF relève le défi face à ce nouvel attaquant de La Botte. Une chose est sûre : la bataille ferroviaire ne fait que commencer !
Parallèlement au lancement de ses TGV vers la ville de Marseille, Trenitalia travaille à la réouverture de la ligne Paris-Lyon-Milan. Un axe fermé depuis un glissement de terrain survenu l’été dernier en Maurienne et dont la réouverture est espérée pour le printemps 2023.
Là encore, l’opérateur transalpin mise sur les synergies pour booster la rentabilité de cette liaison internationale. A commencer par la mutualisation des trains et des équipages avec les TGV Paris-Lyon de la compagnie.
La SNCF face à un défi majeur
Avec ces projets d’envergure, Trenitalia s’impose comme un concurrent sérieux de la SNCF. Un défi de taille pour l’entreprise française qui voit ses parts de marché s’effriter sur Paris-Lyon depuis l’arrivée des TGV italiens fin 2021.
Pour contrer l’offensive transalpine, la SNCF pourrait bien être tentée de revoir sa grille tarifaire à la baisse. Une perspective qui ravirait certes les voyageurs mais qui pèserait sur les finances de l’opérateur français, déjà mises à mal par la crise sanitaire et la concurrence du covoiturage.
Nous sommes en train de recruter une quarantaine de personnes.
Marco Caposciutti, PDG de Trenitalia France
Une dynamique porteuse pour le ferroviaire
Au-delà de la concurrence frontale entre opérateurs, l’arrivée de Trenitalia sur de nouveaux marchés domestiques est une excellente nouvelle pour le secteur ferroviaire dans son ensemble. En stimulant l’offre et en baissant les prix, l’entreprise italienne contribue à rendre le train plus attractif par rapport à d’autres modes de transport comme l’avion ou la voiture.
Une dynamique vertueuse qui pourrait bien inciter de nouveaux voyageurs à franchir le pas et à préférer le rail pour leurs déplacements ou escapades du quotidien. De quoi redonner des couleurs à un secteur longtemps à la traîne et qui entend jouer un rôle clé dans la transition écologique.
Trains à grande vitesse, prix bas et grand confort : telle est la promesse de Trenitalia pour attirer les voyageurs français. Rendez-vous sur les quais en 2023 pour voir si la mayonnaise prend le dessus et si la SNCF relève le défi face à ce nouvel attaquant de La Botte. Une chose est sûre : la bataille ferroviaire ne fait que commencer !