Par
Chrismaël Marchand
Publié le
13 janvier 2025 à 14h35
Il était attendu. Il est venu. Sous-marin d’attaque russe Novorossiyskdont la discrétion de déplacement est une des qualités premières, traversa la Manche pour rejoindre l’Europe du Nord. Venu de la mer Méditerranée, le submersible aurait quitté fin 2024 le port de Tartous (Syrie), qui servait de base à la marine russe.
La chute du régime d’Assad a en effet perturbé les plans de Moscou, obligeant Novorossiysk, sans soutien logistique, à rentrer au bercail, alors qu’il était censé frayer en Méditerranée. afin de soutenir les efforts de guerre russes sur le front ukrainien.
Tout au long de son voyage, le sous-marin d’attaque à moteur diesel de classe Kilo a été « escorté » sous étroite surveillance des forces maritimes de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord). Début janvier 2024, c’est la marine portugaise qui accompagne ce « visiteur » pas comme les autres.
Un sous-marin russe suivi par les forces de l’OTAN
Le relais est immédiatement repris par la Marine nationale. Dans un premier temps, les forces de la côte atlantique envoyèrent à sa poursuite, dans le golfe de Gascogne, la FREMM Normandie, une frégate de 142 mètres de long, et son hélicoptère NH90.
En un instant, ceux de la façade Manche – Mer du Nord maintenaient, à distance, surveillance des sous-marins d’attaque qui aurait navigué, tout au long de sa traversée, en surface.
Enfin, le 10 janvier 2025, la Marine royale néerlandaise, autre membre de l’Otan, confirme sa présence dans le sillage du submersible et de son escorte, la frégate Boikiy, et dépêche le patrouilleur Zr. Mme Friesland de la classe Holland (107,9 mètres) ainsi qu’un hélicoptère pour suivre la progression du sous-marin russe dans la zone économique exclusive (ZEE) néerlandaise.
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