Dakar, 11 janvier (APS) – La régularisation des deux-roues, le coût de la vie et le combat prévu dimanche à l’arène nationale entre le +Tigre+ de Fass, Gris Bordeaux et le lutteur Zarco de l’écurie Grand-Yoff en font partie. d’autres les sujets au menu des quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’État a décidé d’améliorer la sécurité routière sur tout le territoire en adoptant certaines mesures strictes.
Parmi ces mesures, la plus importante est l’immatriculation obligatoire des motos de plus de 49 centimètres cubes. Une période gratuite de trois mois est prévue pour faciliter cette régularisation, à l’exception du coût des plaques d’immatriculation. Au-delà de ce délai, toute moto non immatriculée sera immédiatement mise en fourrière. Cela n’a pas manqué de susciter des sautes d’humeur et des manifestations de rue de la part des conducteurs de deux-roues à Ziguinchor, Dakar et Kaolack.
La régulation des deux-roues, “ce grand enjeu pour l’Etat”, titre Sud Quotidien. Le journal rapporte que « l’Etat a annoncé, à plusieurs reprises, la régulation de la circulation des deux roues ».
» En attendant la mise en œuvre de directives incluant l’enregistrement systématique, force est de constater que les pouvoirs publics ont déjà abordé, depuis huit ans et sans grand résultat, la question de la régulation de cette nouvelle forme de transport public urbain dont la croissance s’accompagne de nombreux inconvénients en la vie quotidienne des Sénégalais, même s’il y a des avantages dans la lutte contre le sous-emploi des jeunes », note Sud.
Selon le Sun, « la discorde est dans les délais ». « Pris par surprise par la décision du gouvernement d’immatriculer les deux-roues, les conducteurs de moto de +jakarta+ comptent s’y mettre d’ici le 13 mars. Mais la plupart d’entre eux estiment que le délai est très court et demandent plus de marge », écrit le quotidien national.
Les quotidiens ont également fait écho aux difficultés des nouvelles autorités à élever le niveau de vie des citoyens, malgré la baisse, en juin 2024, des prix de certaines denrées alimentaires.
WalfQuotificien indique que « la mayonnaise n’a pas encore fait son chemin malgré la volonté du nouveau régime d’élever le niveau de vie des citoyens ».
» Toutes les solutions proposées en ce sens par Diomaye Faye, notamment la baisse des prix des produits de première nécessité, n’ont pas encore produit les effets escomptés. Les gens attendent toujours des actions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie. Malgré la mesure prise en juin dernier concernant la réduction des produits de première nécessité, les prix des produits les plus populaires ont recommencé à augmenter», écrit Walf.
Face à « la hausse annoncée du prix du pétrole et du sucre », le directeur du Commerce intérieur s’exprime sans convaincre, selon L’As, rapportant que « Ahmadou Bamba Ndao s’est enfin prononcé sur la hausse des prix du pétrole et du sucre comme ainsi que les risques de pénuries annoncées.
» Invité de l’émission RTS Kinkéliba, le directeur du commerce intérieur minimise et parle d’une pénurie artificielle face à des stocks pleins. Il a écarté la rumeur d’augmentation en parlant de spéculation”, écrit le journal.
A la lutte, le troisième +Tigre+ de Fass, Gris Bordeaux, revient sur la scène nationale, ce dimanche face à Zarco, en provenance de l’écurie de Grand-Yoff. Une affiche particulière entre les deux lutteurs dont l’ambition est de rester dans le cercle restreint des ligues majeures.
Après dix ans sans victoire, « Gris veut retrouver des couleurs face à Zarco », selon Le Quotidien.
» Cette affiche Gris Bordeaux-Zarco s’annonce comme un duel captivant, ultime épreuve pour les 3e tigre de Fass qui doit réaffirmer son statut de VIP et la possibilité pour Zarco d’entrer dans la cour des grands », analyse L’Observateur.
« L’arène (sera) en ébullition ce dimanche », annonce Record.
AB/MK