Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) va mettre fin à son programme de vérification des faits, a annoncé mardi son fondateur et patron Mark Zuckerberg. Il s’agit d’un revers majeur dans sa politique de modération des contenus. “C’est cool”, a réagi Elon Musk sur X à l’annonce de Meta.
“Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des évaluations communautaires, similaires à X, à commencer par les États-Unis”, a déclaré Mark Zuckerberg dans un message sur les réseaux sociaux.
Selon Mark Zuckerberg, « les auditeurs ont été trop orientés politiquement et ont fait plus pour réduire la confiance que pour l’améliorer, notamment aux États-Unis ».
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« Priorité à la liberté d’expression »
L’annonce de Meta intervient alors que les républicains et le propriétaire du réseau social rival X, Elon Musk, se sont plaints à plusieurs reprises des programmes de vérification des faits, qu’ils assimilent à de la censure.
“C’est cool”, a commenté Elon Musk mardi sur son réseau social X, après l’annonce de Mark Zuckerberg. Sous son commentaire laconique, le patron multimilliardaire de Tesla et SpaceX, grand allié du président élu Donald Trump, publie une capture d’écran d’un article portant le titre suivant : « Facebook licencie les fact-checkers pour tenter de « restaurer » la liberté. d’expression », et qui se poursuit par la phrase : « Mark Zuckerberg dit que les modérateurs de contenus sont ‘politiquement biaisés’ tout en promettant un système similaire à celui de X. »
“Les récentes élections semblent être un tournant culturel donnant, une fois de plus, la priorité à la liberté d’expression”, a déclaré le patron de Meta.
Dans le même temps, le groupe devrait revoir et « simplifier » ses règles concernant les contenus sur l’ensemble de ses plateformes et « mettre fin à un certain nombre de limites concernant des sujets, comme l’immigration et le genre, qui ne sont plus dans l’ordre dominant ». discours.
Des gestes en faveur du président élu américain
Cette annonce intervient alors que Mark Zuckerberg a posé de nombreux gestes à l’égard du président élu Donald Trump, via notamment un don d’un million de dollars pour le fonds finançant les cérémonies d’investiture du mandat, prévues le 20 janvier.
Le candidat républicain s’était montré particulièrement critique à l’égard de Meta et de son patron ces dernières années, accusant l’entreprise de partialité et soutenant les discours progressistes. Donald Trump a été suspendu de Facebook après l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021, mais son compte a été réactivé début 2023.
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Les fidèles de Donald Trump chez Meta
Meta a nommé un fidèle de Donald Trump, Joel Kaplan, à la tête de ses affaires publiques, en remplacement de l’ancien vice-Premier ministre britannique Nick Clegg, qui a démissionné.
“Trop de contenus inoffensifs ont été censurés, trop de personnes ont été injustement enfermées dans la ‘prison’ de Facebook”, a déclaré Joel Kaplan dans un communiqué, insistant sur le fait que l’approche actuelle était allée “trop loin”.
Autre geste d’apaisement, la nomination du patron de l’Ultimate Fighting Championship Dana White, également proche de Donald Trump, au conseil d’administration de Meta.
L’entreprise souhaite désormais adopter une approche plus personnalisée, en donnant aux utilisateurs un meilleur contrôle sur la quantité de contenu politique qu’ils souhaitent voir sur Facebook, Instagram ou Threads.
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Lia avec l’AFP