Le préfet de Mayotte a estimé ce mercredi 8 janvier qu’il pourrait y avoir “une quarantaine de personnes portées disparues, sans dépouilles mortuaires”, suite au passage du cyclone Chido qui a dévasté l’archipel, en plus des 39 morts et des milliers de blessés.
Le préfet de Mayotte a estimé ce mercredi 8 janvier qu’il pourrait y avoir « une quarantaine de personnes portées disparues, sans dépouilles mortuaires », suite au passage du cyclone Chido qui a dévasté l’archipel, en plus des 39 morts et des milliers de blessés.
“Il existe un faisceau d’indices qui permettent de penser que ces personnes (disparues) sont malheureusement victimes du Chido”, a déclaré le préfet de Mayotte François-Xavier Bieuville, lors d’une conférence de presse au rectorat, à Mamoudzou.
Mais « ce chiffre doit être vérifié », prévient le représentant de l’Etat qui a rappelé que des travaux d’enquête sont en cours. « Le nombre de personnes décédées ne correspond pas à la réalité des 100 000 personnes qui vivent dans des logements précaires », peut-on lire dans le point quotidien de la préfecture.
Opérations de recherche « 514 »
Dans les premières heures qui ont suivi le passage du cyclone du 14 décembre, M. Bieuville supposait qu’il y aurait “certainement plusieurs centaines, peut-être qu’on approchera un millier, voire quelques milliers” de morts.
Le bilan est plutôt de “quelques dizaines ou quelques centaines”, a déclaré le Premier ministre François Bayrou lors d’un déplacement à Mayotte le 30 décembre, plus de deux semaines après le cyclone, estimant que les “rumeurs de milliers de morts” étaient ” sans fondement à l’heure actuelle ».
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Le préfet de Mayotte a également été interrogé par la presse sur la demande d’une commission d’enquête du sénateur mahorais Saïd Omar Oili qui accuse l’État de manquer de transparence et de ne pas avoir recherché les personnes disparues.
“Nous avons fait un travail d’enquête dès le 14 décembre à 14h00” avec des équipes de police, gendarmerie, pompiers, a répondu M. Bieuville. “Il y a eu 514 opérations de cette nature” depuis le début de la crise, qui ont permis de soigner 3.500 personnes, a-t-il souligné.
