Nul doute qu’il y repensera la prochaine fois qu’il publiera ses exploits sur les réseaux sociaux. Un adolescent du Bas-Valais a posté «sur un réseau social diverses vidéos d’explosions de pétards interdits ou artisanaux», a constaté la police cantonale. Les enquêteurs se sont mis au travail. “Nos investigations ont permis d’identifier la personne impliquée: un Suisse de 17 ans”, écrit-elle.
La suite de l’histoire se déroule dans la villa où vivait le jeune homme, début 2025. “Bonjour, c’est la police, on vient perquisitionner chez vous.” L’opération a été menée sur ordre de la justice pour mineurs. “Un stock important d’engins pyrotechniques a été découvert dans la chambre de l’intéressé ainsi que dans la cave de la villa”, a indiqué la police. Plusieurs d’entre eux étaient interdits et certains avaient été reconditionnés par le jeune homme lui-même. Il va donc avoir des ennuis.
La police communique sur cette affaire non pas pour faire la leçon aux jeunes fans de feux d’artifice ou de pétards, mais pour éviter des drames. « Les dangers d’explosions, de blessures, voire de décès, existent concrètement. Certaines poudres peuvent s’enflammer par simple friction », prévient-elle.
La situation pourrait changer par la force : une initiative populaire a été déposée fin 2023 qui vise à limiter sévèrement l’accès des particuliers aux feux d’artifice. Elle sera soumise au peuple. Le Conseil fédéral recommande toutefois de le rejeter. Il « comprend bien qu’une grande partie de la population est très attachée aux feux d’artifice. Il estime donc qu’il n’est pas nécessaire d’imposer des restrictions au niveau national », a-t-il déclaré en octobre dernier. Les cantons et les communes ont déjà la possibilité de restreindre l’utilisation d’engins pyrotechniques.
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