Après la découverte en France du premier cas du nouveau variant, le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine de Paris se veut rassurant. “Ce ne sont pas des virus qui évoluent comme on l’a vu avec” le Covid-19, estime-t-elle.
Publié le 01/06/2025 23:52
Mis à jour le 01/07/2025 06:23
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“On ne s’inquiète pas d’une transmission à grande échelle du virus, il faut prendre les précautions qui s’imposent, mais de là à une épidémie généralisée, on est encore loin de la situation», assure à Franceinfo l’infectiologue Karine Lacombe, cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, après la découverte d’un premier cas du nouveau variant Mpox (anciennement appelé Monkeypox).
Ce cas a été découvert en Bretagne, indique le ministère de la Santé. La personne infectée n’a pas voyagé en Afrique centrale, mais a été en contact avec deux personnes revenant de cette région d’Afrique. “Les quelques cas qu’il y a eu en Europe [Suède, Allemagne, Belgique et Royaume-Uni] appel à la vigilance, mais pour l’instant aucune raison de s’inquiéter d’une épidémie de grande ampleur», poursuit Karine Lacombe.
Il y en avait deux »différentes épidémies», explique le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine.celui que nous avons eu qui était dû à un variant appelé clad 2 qui est plutôt originaire d’Afrique de l’Ouest et clad 1 notamment 1b qui est originaire d’Afrique de l’Est. Ce ne sont pas des virus qui évoluent comme on l’a vu avec“COVID-19[feminine
“La majorité des contaminations se font par contact cutané, c’est une maladie contagieuse, mais pas du tout par voie aérienne.“, comme pour le Covid-19,”Entre la vaccination, la limitation des contacts sexuels et la prévention des contacts cutanés, on peut absolument limiter la transmission. A ce jour, nous n’avons aucune raison de croire que nous assisterons à une extension des formes graves qui nécessiteraient une prise en charge hospitalière lourde.« .
“A ce stade, il est difficile d’affirmer qu’il y a une extension mondiale de Mpox, cependant il faut être très vigilant. Nous disposons d’un outil de prévention efficace, qui est la vaccination. C’est une maladie qui doit appeler tous les médecins à la vigilance. Les principaux symptômes sont, comme une première infection virale, de la fièvre, des douleurs articulaires, il y aura une éruption cutanée, localisée ou potentiellement généralisée si la personne a des défenses immunitaires diminuées.« .
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